(CF : La Revue du Vin de France)

Paolo Basso, meilleur sommelier du monde 2013

Le nouveau meilleur sommelier du monde est suisse. Finaliste il y a trois ans au Chili et il y a six ans en Chine, Paolo Basso a usé de toute son expérience pour devancer ses concurrents, Véronique Rivest (Canadienne) et Aristide Spies (Belge). Le Français David Biraud, lui, n’a pas passé la demi finale.

Le Suisse de 47 ans a impressionné par son aisance à séduire le public. Avant de commencer sa finale, il a salué en trois langues, y compris en japonais, pour toucher les spectateurs locaux. Sa maîtrise des langues lui a conféré un avantage considérable. Originaire de la Suisse italienne, il a fait sa présentation dans un français parfait.

PAOLO BASSO A BRILLE

Malgré la pression et l'enjeu d’une telle finale, il a gardé son humour. Au moment de préparer la table pour le service du grand bordeaux (Château La Gaffelière 1985, grand cru de Saint-Emilion), il a glissé au jury et au public (environ 3000 personnes) : "excusez-moi, je vais vite, mais je n’ai jamais eu autant de monde dans mon restaurant !"

Lors du diaporama, une nouvelle épreuve où les candidats doivent reconnaître 15 grands producteurs du monde, il a brillé à nouveau, identifiant la quasi-totalité des vignerons.

La victoire de Paolo Basso n’est pas une surprise. Bien préparé, rodé aux finales, il figurait en tête des favoris. Même s’il n’est pas très chaleureux, et même s’il est probable qu’il ne fasse pas un meilleur sommelier du monde très médiatique, son sérieux et sa technique lui ont permis de s’imposer nettement.

Pour Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde en 2000 et membre du jury technique, la victoire de Basso est incontestable : "il a fait preuve d'un grand professionnalisme, son expérience impressionnante a payé. Il a remporté une finale de haut vol, sans faute."

ARISTIDE SPIES, 31 ANS, BELLE SURPRISE DE CE CONCOURS

Le tableau de la finale a laissé penser un instant qu’une femme pouvait gagner pour la première fois. Mais Véronique Rivest, auteur d’un très beau parcours, s’est montrée un peu tendue le dernier jour. Enthousiaste, disposant d’un vocabulaire très riche pour décrire les vins, la Canadienne de 48 ans n’a pas été brillante lors de l’épreuve du diaporama et elle a manqué de temps pour la décantation.

Le troisième finaliste a été la belle surprise de ce concours. Aristide Spies, jeune belge de 31 ans, a prouvé qu’il a l’étoffe pour devenir prochainement meilleur sommelier du monde. Décontracté, très didactique, il a plus impressionné que Véronique Rivest, pourtant de 17 ans son aînée.

Cette édition 2013, hébergée à Tokyo, a rappelé que la sommellerie est un art très respecté au Japon. Dans le pays, l’engouement médiatique pour ce concours a été fort, même si l’élimination du Japonais Satoru Mori aux portes de la demi finale a légèrement refroidi les supporters locaux. 

Concours du meilleur sommelier du monde: les difficultés des finalistes en dégustation à l'aveugle

L’épreuve de dégustation à l’aveugle (deux vins rouges et trois spiritueux) en demi finale avait laissé le public de Tokyo pantois. La grande disparité dans les réponses des douze candidats avait souligné, jeudi28mars, la difficulté de tomber juste.

Les vins et spiritueux soumis aux candidats viennent d'être révélés. Et à nouveau la surprise domine car on constate que les trois finalistes étaient assez loin du compte.

Aucun d’eux n’a situé le premier vin rouge aux Etats-Unis (Espagne pour Basso, Argentine pour Rivest et France pour Spies). Seule Véronique Rivest a placé le second vin rouge en France, mais à Bordeaux, alors qu’il s’agissait d’un Côtes du Rhône.

Concernant les trois spiritueux, les propositions des finalistes sont moins éloignées des bonnes réponses. Paolo Basso et Véronique Rivest ont identifié le sochu. Basso a également reconnu le raki de Turquie.

Le candidat qui a rendu la meilleure copie n'a pas accédé à la finale. Il s'agit de Eric Zwiebel, le Français qui représentait le Royaume-Uni.

Pour comparer, voici les vins et spiritueux qu'il fallait identifier et les copies des finalistes :

Les bonnes réponses
1^er vin rouge : Napa Valley Zinfandel 2010 Napa Cellars
second vin rouge : Château des Tours 2007 Côtes du Rhône
1^er Spiritueux : sochu chinois
2^ème spiritueux : turkish raki
3^ème spiritueux : Armagnac XO Superieur Chabot

Pour la Suisse, Paolo Basso
1^er vin rouge : Epagne Tempranillo Ribera del Duero Tempranillo 2009
second vin rouge : Grèce Aléatico Néméa 2007
1^er Spiritueux : sochu
2^ème spiritueux : Turquie raki
3^ème spiritueux : Cognac

Pour le Canada, Véronique Rivest
1^er vin rouge : Argentin Malbec Mendoza 2010
second vin rouge : Cabernet-sauvignon bordeaux Saint-Julien 1998
1^er Spiritueux : sochu
2^ème spiritueux : Sambuca anis Italie
3^ème spiritueux : Cognac XO

Pour la Belgique, Aristide Spies
1^er vin rouge : gigondas 2009
second vin rouge : rioja grande réserve 2004
1^er Spiritueux : aquavit
2^ème spiritueux : sambuca
3^ème spiritueux : cognac grande champagne

Eric Zwiebel ne s'est pas qualifié pour la finale, mais il a rendu la meilleure copie sur cette épreuve :

Pour le Royaume-Uni, Eric Zwiebel
1^er vin rouge: USA Zinfandel Sonoma
second vin rouge : Espagne Grenache Tempranillo 2002
1^er Spiritueux : Soshu
2^ème spiritueux: Raki Tourquie
3^ème spiritueux: Armagnac

(CF: Webcaviste.com)

13 maisons françaises dans le Top 50 des marques de vins les plus populaires au monde

Comme chaque année, le magazine britannique « Drink International » a établi son classement des marques de vin les plus connues dans le monde. Pour la troisième fois consécutive, c’est la marque chilienne Concha y Toro qui se retrouve en haut du classement. La première marque française arrive en 4ème position et c’est la maison Chapoutier de la Vallée du Rhône.

 Comme l’annonce Wine Paper, le célèbre magazine britannique « Drink International » vient de dévoiler le classement 2013 des marques de vin les plus connues au monde : le World’s most admired Wine Brands 2013. Chaque année, un jury réalise ce classement en prenant en compte 5 critères : la qualité constante et croissante des vins de chaque marque, le reflet de leur région ou de leur pays d’origine, l’adaptation aux besoins et aux goûts de leur cible respective, la qualité de leur réseau de distribution et de leur packaging, et enfin leur succès auprès d’une large population.

En 2013, et pour la troisième fois consécutive, c’est la marque chilienne Concha y Toro qui est sacrée marque de vin la plus populaire au monde. Dans le trio de tête, on retrouve également en deuxième position la marque Torres (Espagne), puis Penfolds (Australie). La marque française Chapoutier obtient la 4ème place de ce classement. Parmi les autres français présents, on peut citer Guigal (8ème position), Duboeuf (9ème), Domaine de la Romanée-Conti (10ème), Château Mouton-Rothschild (11ème), Château Lafite (19ème) ou encore Château Margaux (20ème). Au total, ce sont donc 13 marques françaises qui appartiennent au Top 50 des marques de vin les plus célèbres au monde selon le Drink International.

Découvrir l’intégralité du classement 

Via

(CF: Webcaviste.com)

Le « Meilleur job du monde » : explorateur gastronomique pour 100.000€ ?

Le « Meilleur job du monde » vous connaissez ? C’est une opération de promotion de l’australie lancée en 2009 par l’office de tourisme local. Après le succès de la première édition, l’évènement est de retour avec cette fois-ci 6 postes à pourvoir. Parmi eux, un emploi de 6 mois en tant qu’ « Explorateur gastronomique » où vous aurez la plaisir de découvrir la gastronomie australienne au travers de ces restaurants, ses bars, ses caves ou encore ses domaines viticoles. 

 En 2009, l’office de tourisme australien (Tourisme Australia) avait proposé une campagne de candidature mondiale pour le prétendu « Meilleur Job du monde » : gardien de l’île d’Hamilton sur la Grande Barrière de Corail pendant 6 mois. Bref, le job rêvé… Près de 35.000 candidats, de 200 pays différents, avaient postulé pour ce poste mais c’est le britannique Ben Southall qui avait remporté le gros lot. À son retour, il avait déclaré : « Je ne savais pas si j’allais faire de la plongée, du parachutisme, la cuisine ou des promenades dans le bush. J’ai tout fait ».

Cette année, Tourisme Australia propose une nouvelle édition du « Meilleur job du monde », comme nous l’apprend Le Parisien. Mais cette fois-ci, ce n’est pas un mais six « meilleurs jobs du monde » qui sont proposés dans six régions différentes de l’Australie. Les candidats pourront postuler pour :

• devenir « Guide Ranger » dans le Queensland,
• découvrir Melbourne en tant que « Photoreporter Lifestyle »,
• être « Garde nature » en Australie du Sud,
• explorer le monde de la nuit et des festivals à Sydney comme « Social Party Reporter »,
• partir à la découverte des populations locales en territoire du Nord en tant que « Aventurier de l’Outback »,
• devenir « Explorateur Gastronomique » en Australie de l’Ouest.

La gastronomie australienne, et à fortiori le vin de ce beau pays n’a pas été oublié dans cette campagne de communication. Le lauréat pour ce poste aura ainsi la « lourde tâche » d’aller tester les restaurants, caves, domaines viticoles et brasseries de l’Australie occidentale. Comme le précise Tourism Australia, « c’est un job difficile mais quelqu’un doit le faire et ça pourrait bien être vous ».

Pour information, cette opération est ouverte à toutes les personnes âgées entre 18 et 30 ans, éligibles à un visa de travail provisoire australien et originaires de pays tels que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, Hong Kong, Taiwan, la Corée du Sud ou encore le Japon. Chacun des lauréat se verra attribuer la somme de 100.000€ (78.000€) pour passer un semestre de villégiature, salaire et frais compris.

Pour ceux qui seraient intéressés, sachez que les candidatures sont ouvertes jusqu’au 10 avril sur le site internet de l’opération.

CARTE DES CÉPAGES DE FRANCE