(CF : La revue du vin de France )

Avec 12,6 millions d'hectolitres prévus en 2014 contre 13,6 millions réalisés en 2013, la récolte en Languedoc-Roussillon sera affectée par les aléas climatiques, selon les prévisions publiées mercredi 23 juillet par la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt.

Les baisses de rendement seront sensibles dans l'Hérault, avec 4,87 millions d'hectolitres contre 5,72 millions l'an dernier, et dans l'Aude, avec 3,46 millions d'hectolitres contre 3,89 millions.

ESTIMATIONS POSITIVES POUR LE GARD ET LES PYRÉNÉES-ORIENTALES

Les estimations sont en revanche légèrement positives pour le Gard (3,45 millions d'hectolitres contre 3,2 millions) et les Pyrénées-Orientales (0,82 million d'hectolitres contre 0,77 million).

"La situation hydrique du vignoble régional en fin d'hiver a été marquée par deux zones bien distinctes: le centre de la région, vaste secteur viticole entre Béziers et Narbonne en fort déficit hydrique et les zones périphériques, le Gard, les Pyrénées-Orientales et l'Ouest audois avec des niveaux de précipitations hivernales corrects", note le rapport de la direction régionale.

12.8000 HECTARES DÉVASTÉS DANS L'AUDE

"Depuis la mi-juin, les épisodes de précipitations favorisent le développement des baies. Cependant, l'Aude a subi un très violent orage de grêle le 6 juillet, et cet épisode climatique a dévasté une partie des 12.800 hectares de vignes situés sur les communes concernées", ajoute le texte.

Les prévisions, qui ne concernent pas la qualité des vins, annoncent "les premières vagues de vendanges aux alentours du 15 août".

(CF : La revue du vin de France)

Vinexpo, le grand Salon du vin destiné aux professionnels du secteur, et le Concours de meilleur sommelier du monde semblent faits pour s'entendre. En effet le premier cherche à s'associer à un événement prestigieux et le second souhaite gagner en visibilité.

Le mariage pourrait se concrétiser dans cinq ans, à l'occasion du Concours de meilleur sommelier du monde 2019. En effet, le directeur général de Vinexpo, Guillaume Deglise, a exprimé début juillet sa volonté d'accueillir à Bordeaux le Concours du Meilleur Sommelier du Monde 2019 et de le co-organiser avec l'Union de la sommellerie française. 

"SI L'ASI VEUT DU SHOW, ON EST LÀ !"

La réponse ne devrait être connue qu'en 2016, à l'issue du prochain Concours de meilleur sommelier du monde prévu à Mendoza en Argentine. Pour le moment aucune autre candidature n'est déclarée.

À travers cette association, Vinexpo aimerait augmenter sa fréquentation, accroître sa médiatisation et attirer l'attention sur ses "nouveautés".

Guillaume Deglise pense qu'en retour Vinexpo a "les armes" pour répondre aux désirs du Concours. "Nous pouvons lui apporter une médiatisation forte, sachant que plus de 1200 journalistes du monde entier sont présents à Vinexpo" relève-t-il. Et si l’Association de la sommellerie internationale (ASI, l'instance organisatrice du Concours de meilleur sommelier du monde, ndlr) veut du "show", "on est là" ! 

LE CONCOURS N'A PLUS ÉTÉ ORGANISÉ EN FRANCE DEPUIS 1989

Vinexpo est partenaire de l’Association de la sommellerie internationale depuis trois ans et Guillaume Deglise souhaite "renforcer ce partenariat en recevant notamment à chacun de nos Salons les meilleurs sommeliers du monde". Ce serait selon lui l’occasion de créer "un dialogue continu".

Co-organiser le Concours de meilleur sommelier du monde 2019 à Bordeaux permettrait également de lier deux événements : d’une part les 50 ans de l’ASI et d’autre part le retour du Concours de meilleur sommelier du monde en France 30 ans après celui de 1989 (remporté par le Français Serge Dubs, ndlr), "une sorte de clin d’œil" glisse Guillaume Deglise.

"UNE PROPOSITION ACCUEILLIE À BRAS OUVERTS"

Le concours pourrait se dérouler "en même temps que Vinexpo" au Palais des Congrès ou alors en léger décalage "pour que la finale ait lieu le premier ou le deuxième jour du Salon !"

"Je n’ai pas senti de frein" relate Guillaume Deglise d'un ton jovial. La proposition a été accueillie à bras ouverts par le président de l’ASI Shinya Tasaki, le président de l’Union de la sommellerie française Michel Hermet et le vice-président Europe de l’ASI Serge Dubs qui soutiennent désormais le projet.