•  

    (CF : Arcticle de La revue du vin de France 2015  et Article de la revue du vin de France 2014 )

     

     

    La France doit-elle en finir avec le vin ?

    Le détail du nouvel arsenal anti-vin préparé par le gouvernement donne le vertige. Jusqu’où veut-on aller ?

     

    Hausse de la fiscalité, durcissement de la loi Évin, répression sur les réseaux sociaux : le gouvernement et la majorité préparent une batterie de mesures coercitives contre le vin sans précédent.

    L’offensive a été soigneusement planifiée. En deux mois, trois rapports rédigés par le lobby hygiéniste financé sur fonds publics sont sortis coup sur coup : un texte de l’Anpaa en mai, le rapport Reynaud rendu en juin et enfin des propositions signées par le Haut Conseil de financement de la protection sociale au début de l’été 2014.

    LA FRANCE DOIT EN FINIR AVEC LE VIN

    Toutes ces contributions vont dans le même sens : la France doit en finir avec le vin, ce produit nocif qui tue et grève les finances de la Sécurité sociale. Il ne s’agit pas d’un canular.

    Ces travaux ont nourri trois textes stratégiques qui ont été soumis au Parlement : le projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLSSS) le 9 octobre, le troisième Plan cancer (2014) et enfin la loi de Santé publique qui a été défendue en décembre par la ministre de la Santé Marisol Touraine.

    Les préconisations de nos experts en blouse blanche font froid dans le dos.  En voici un florilège. Pour commencer, il convient de frapper vignerons et négociants au portefeuille via une fiscalité au degré d’alcool qui viendra s’ajouter aux droits de circulation, selon le principe “pollueurs payeurs” appliqué lors des marées noires, comme si le vin était un fléau. Il est aussi question de durcir la TVA.

    L'EXTENSION DE LA LOI E-VIN À INTERNET ET AUX RÉSEAUX SOCIAUX

    Autre chantier, l’extension du domaine de la loi Évin à Internet et aux réseaux sociaux. Tout article, blog ou commentaire sur le vin pourra être assimilé à de la publicité, et donc interdit au nom de la loi Évin.

    Les opérations ont déjà commencé. La société Ricard vient d’être condamnée pour un slogan sur Facebook, tout comme Paris Match pour avoir rappelé que Scarlett Johansson était l’égérie internationale de Moët et Chandon.

    Autres joyeusetés envisagées : une limitation de l’accès aux sites sur le vin réservée aux seuls professionnels et un durcissement de la loi sur l’affichage. L’Anpaa veut interdire les panneaux publicitaires publics autour des écoles, le rapport Reynaud les limiter aux seules communes viticoles...

    Nos rapporteurs prohibitionnistes veulent encore durcir le message sanitaire sur les étiquettes : à consommer avec modération ne suffit plus, on s’achemine vers des formules du type “L’alcool est dangereux pour la santé”, comme pour le tabac.

    Il est aussi question de rendre obligatoire sur les étiquettes de bouteilles de vin le nombre d’unités d’alcool, un concept fumeux mis au point par nos docteurs Knock et qui, c’est sûr, s’impose au pays de Pétrus, de la Romanée-Conti et de Bollinger...

     

     

    "Réduire le vin à l'alcool est une preuve d'inculture"

     

    Plusieurs amendements du projet de Loi Santé, qui sera discuté à l'Assemblée nationale le 7 avril 2015, visent à durcir le message sanitaire sur les publicités pour les boissons alcoolisées. Député UDI de Maine et Loire, Michel Piron propose des amendements pour protéger la filière viticole.

     

    Les discussions autour du projet de Loi Santé débuteront le 7 avril à l'Assemblée nationale. La filière viticole craint un nouveau durcissement de la loi. Le député UMP de la Marne Philippe-Armand Martin propose notamment de transférer du ministère de l'Agriculture à celui de la Santé l'encadrement des messages de prévention sur l'abus d'alcool. Une idée que combat Michel Piron, député UDI du Maine et Loire.


    La Revue du Vin de France : Quel est l'esprit des amendements que vous proposez ? 

    Michel Piron : Mes amendements visent à défendre le vin, c'est-à-dire ce qui découle d'une production culturelle, d'un savoir et de savoir-faire qui représentent notre pays à l'échelle internationale. Il faut cesser avec cette anti-culture qui confond prévention et interdiction, usage et abus. Sous prétexte qu'il y a des abus on devrait interdire l'usage, c'est de la folie. On frise l'obscurantisme.


    La RVF : En quoi le transfert des compétences du ministère de l'Agriculture à celui de la Santé menace la filière viticole ?
    Michel Piron : Le Ministère de la Santé n'a absolument pas la compétence pour parler du vin. Il a la compétence pour parler des abus. Or, pareille décision viendrait à réduire le vin à de l'alcool et à en faire un produit dangereux. C'est une vision extrêmement réduite et caricaturale. C'est aussi faire preuve, au mieux d'une grande inculture, au pire de dévoiement.


    "IL FAUT PRENDRE EXEMPLE SUR L'ITALIE EN MATIÈRE D'INFORMATION SUR LE VIN"


    La RVF : Quel regard portez-vous sur la Loi Évin ?
    Michel Piron : En matière de santé toutes les normes ont été posées. Il n'y a rien à ajouter à la loi Évin. Si on prend les exemples des pays autour de nous, nous sommes les plus rigides. Bon, on pourra toujours me parler de la Suède… Grand pays producteur ça, la Suède… Le vin est un produit qui s'apprend, et il vaudrait mieux prendre exemple sur l'Italie dans le domaine. 


    La RVF : Que se passerait-il si vos amendements n'étaient pas adoptés ?
    Michel Piron : Je ne vois pas pourquoi ils ne le seraient pas, nous sommes prêts et surveillerons le dossier attentivement, comme on surveille une fermentation.

     

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    (CF : La Revue du Vin de France)

     

     

    Le meilleur jeune sommelier d'Allemagne est français

     

    À 25 ans, Edmond Gasser a été élu meilleur jeune sommelier d'Allemagne, le 15 mars à Düsseldorf. Une fierté pour ce Français originaire de Paris qui a d'abord envisagé des études de psychologie.

     

     

    Il est passé près de la consécration en France, mais c'est finalement en Allemagne qu'il s'est distingué. Finaliste du concours du meilleur jeune sommelier de France en 2010, Edmond Gasser a remporté la version allemande de concours à Düsseldorf, mardi 15 mars 2015.

    Second au restaurant de l'hôtel Königshof à Munich (une étoile au guide Michelin) le Français est désormais le meilleur jeune sommelier d'Allemagne.

    Edmond Gasser n'a pas toujours rêvé de devenir sommelier. Après un bac littéraire, ce Parisien envisage d'abord de s'inscrire à l'université en psychologie. Mais une visite lors d'une journée portes ouvertes au lycée Albert-de-Mun, à Paris, change ses plans. En voyant les élèves du BTS Hôtellerie-Restauration présenter avec passion leur cursus, il décide de suivre leurs pas. Il y effectue une année décisive de spécialisation en sommellerie auprès de Franck Ramage, responsable du département vins à l'école Le Cordon Bleu, à Paris. "Il a su me transmettre sa passion et les valeurs du métier" se souvient Edmond Gasser.

    Au cours de sa formation, il fait des stages dans de grands établissement comme au Ritz, et très vite il prend conscience de "la réalité du métier : Les horaires, l’empiétement de la vie professionnelle sur le privé". Ce qui ne l'empêche pas, dès la fin de ses études en 2010, d'être engagé comme commis au Four Season à l'hôtel Georges V.

    "LA CLIENTÈLE ALLEMANDE EST PLUS CURIEUSE"

    Cette expérience lui apprend "les bases de la sommellerie de luxe : le rapport à la clientèle, le vocabulaire, le charisme". Mais après deux ans, l'envie de relever de nouveaux challenges combinée à celle de voyager le pousse à tenter sa chance en Allemagne.

    Il est recruté à l'hôtel Königshof à Munich en tant que second. Ses souvenirs de ses cours d'allemand au lycée lui permettent de se débrouiller avec la langue. Il y remarque que cette clientèle allemande est plus curieuse en matière de vin que la clientèle française. "En France, elle est plus désireuse d'étiquettes. Il y a moins d'ouverture qu'en Allemagne."

    Au restaurant, Edmond Gasser essaie toujours de placer des vins français, notamment des vins de Bourgogne,"une région qui a le vent en poupe" ou du Rhône : "ce sont des vins qui ont une très belle émotion à table". Mais il n'en délaisse pas pour autant le terroir allemand, il conseille les vins de Franconie, (région centre sud) qui ont su progresser et s'améliorer après avoir longtemps produit des "vins de soif".

    ACCORD MET-VIN : DU SYLVANER POUR ACCOMPAGNER UNE TRUITE DE LAC

    Aux côtés de Martin Fauster en cuisine (1 étoile au guide Michelin), il expérimente un accord met-vin dont il est "particulièrement amoureux" : De la truite de lac pochée à basse température servie avec de la crème de menthe, du quinoa et du citron sicilien en fine lamelle, qu'il accompagne d'un Sylvaner Grosses Grewächs "Schlossberg" 2006 du Domaine Castell. Un vin dont la texture "plus crémeuse car elle a évoluée place l'acidité au second plan."

    Les tons sont ceux d'herbes coupées "à l'image du romarin, du thym. C'est une fabuleuse texture en bouche et ça accompagne les saveurs de la truite. C'est complexe mais en même temps une évidence s'impose quand on le goûte" explique-t'il.

    Amateur de challenges et de concours, Edmond Gasser se présente aux pré-selections du meilleur jeune sommelier de France à Strasbourg à la fin du mois de mars.

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    (CF : Vitisphére.com)

     

     

    Premier site de recrutement de la vigne et du vin : Vitijob fait peau neuve

     

     

     

    Pour répondre aux exigences de ses 75 000 visiteurs mensuels, le site Vitijob se met à jour et se pare d'une troisième version flambant neuve. Premier partenaire de l'embauche viti-vinicole, Vitijob s'adresse à l'ensemble de la filière, de l'ouvrier viticole à l'amont jusqu'au directeur administratif à l'aval, en passant par l'œnologue et responsable commercial. S'adressant à ce large public, le site de recrutement propose une nouvelle interface pour le dépôt d'offres de stage et d'emploi, une ergonomie revue pour l'espace candidat, une refonte du répertoire des 300 formations initiales et continues... « L'équipe a développé des espaces dédiés à chaque profil, pour les candidats, des outils efficaces pour gérer leurs candidatures, pour les recruteurs, un tableau de bord pour une gestion précise de leur recrutement, et pour les organismes de formations, un espace dédié à la mise en avant de leur offre de formation » résume Kristen Le Clainche, responsable de Vitijob.

    Située à Montpellier, l'équipe de Vitijob se veut le troisième homme de la gestion des relations humaines viticoles. Toutes les annonces et CV sont ainsi traitées manuellement, permettant un suivi et une évaluation personnalisés. Le site propose un service gratuit pour les candidats (inscription et dépôt de CV gratuit), les entreprises réglant des crédits d'annonce pour les recherches d'emploi (la diffusion d'offre de stage est gratuite). Ayant développé le concept de Sphère des Métiers lors de salons techniques (Vinitech à Bordeaux, Dionysud à Béziers...), Vitijob transposera son job dating le 3 juin prochain, lors du Congrès de l'Union de Œnologues de France (au Cap d'Agde). Pour Vitijob, 2015 devrait également voir la mise en place un partenariat avec Pôle Emploi, afin d'optimiser la visibilité des annonces

    Lancé en 2003 par Vitisphere, le site Vitijob est devenu le site référence du recrutement de la filière viti-vinicole. Disponible en trois langues (anglais, espagnol et français), 30 000 annonces y ont été diffusées par 10 000 entreprises depuis son lancement, pour 300 000 candidatures déposées et 100 000 CV mis en ligne.

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    (CF: Webcaviste.com)

     

     

    Faites vieillir vous même votre vin avec la Pinocchio Barrique Bottle !

     

    Faites vieillir vous même votre vin avec la Pinocchio Barrique Bottle !

     

    a Pinocchio Barrique Bottle, c’est le nom d’un projet qui a récemment fait son apparition sur le site de crowfunding Kickstarter. Grâce à cette bouteille en chêne européen, comme dans une barrique, vous pourrez bientôt faire vieillir vous-même votre alcool, comme du vin par exemple, et ainsi lui donner des notes boisées. Explications …

     Présentée sur le site The Drinks Business, la Pinocchio Barrique Bottle est une bouteille fabriquée à partir de chêne européen pouvant accueillir des boissons dont le degré alcoolique est au moins égal à 12 degrés. Cela inclut dont des alcools comme le whisky, le rhum ou encore le vin. Sa particularité réside dans le fait que celle-ci permettrait de faire vieillir votre alcool et ainsi lui donner plus de saveurs et des notes boisées. En effet, d’après ses créateurs, conserver votre alcool pendant 10 jours dans cette bouteille serait équivalent à le faire vieillir pendant 6 mois en fût de chêne et permettrait ainsi d’obtenir les mêmes avantages. Grâce à cette idée, ses créateurs ont souhaité rendre accessible au grand public les pratiques de maturation, fermentation, conservation et vieillissement en fût de chêne habituellement propres aux professionnels du secteur. Ils ont ainsi imaginé une bouteille de petite taille, légère et à plus faible coût mieux adapté au grand public qu’une barrique traditionnelle. Son utilisation est également très simple : dans un premier temps, il suffirait de remplir la bouteille avec de l’eau tiède pendant 12 heures afin de préparer le chêne pour ensuite y verser votre boisson alcoolisée et la laisser “mûrir” pendant 3 à 15 jours. Pour l’instant cette bouteille est encore au stade de projet et ses créateurs recherchent des financements notamment par le biais du site de crowfunding Kickstarter. Si cette campagne réussit, la Pinocchio Barrique Bottle pourrait entrer en production d’ici le mois d’Avril. En attendant, pour patienter, vous pouvez visiter le site officiel de la Pinocchio Barrique Bottle, ou encore visionner la vidéo de présentation que vous trouverez ci-dessous. Et si le projet vous séduit, vous pouvez participer à la campagne de crowfunding en suivant ce lien

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    (CF : Webcaviste.com)

     

     

    Le week-end du 1er Mai, c’est “Saint-Emilion Portes Ouvertes”

     

    Du 1er au 3 mai prochains, les viticulteurs de Saint-Émilion vous invitent à participer à leurs traditionnelles portes ouvertes. Ainsi, durant 3 jours, vous pourrez découvrir ce magnifique vignoble, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco, et rencontrer plus 80 vignerons qui se feront un plaisir de vous faire déguster leurs vins.  

     Cette année « Saint-Emilion Portes Ouvertes » se déroulera du vendredi 1er au  dimanche 3 mai 2015, comme nous l’annonce France 3 Aquitaine Côté Châteaux. Ainsi, durant 3 jours, les amateurs de vins pourront découvrir plus de 80 châteaux qui leur ouvriront leurs portes sur les appellations de Saint-Émilion, Saint-Émilion Grand cru, Lussac Saint-Émilion et Puisseguin Saint-Émilion. Au programme : découverte du vignoble, des chais et bien évidemment dégustations de vin mais aussi rencontre avec des viticulteurs passionnés et passionnants. De nombreuses animations vous seront également proposées comme des séances de formation à la dégustation, dispensées par l’Ecole du vin à la Maison du Vin de Saint-Émilion, ou encore des dégustations de Grands Crus Classés de Saint-Émilion animées par un oenologue. Les plus gourmands quant-à eux pourront participer aux 2 “Dîners Vigneron” organisés le vendredi 1er mai et le Samedi 2 mai, au cours desquels un viticulteur sera présent à chaque table pour partager sa passion avec ses compagnons de tablée et faire déguster ses vins (Inscription obligatoire). Enfin, sachez également que, comme lors de chaque édition, un jeu concours sera organisé et permettra au plus chanceux de gagner de nombreux lots.

     

    Plus d’information sur le site officiel des Vins de Saint-Émilion

     

     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires