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    (CF : Rumporter )

     

    Miami Rum Renaissance Festival : les résultats du RumXP 2017

     

    Le RumXP a dévoilé les résultats de la compétition de dégustation internationale tenue au Miami Rum Renaissance Festival.

     

     

    L’événement a réuni une vaste sélection de rums de Suède et du Danemark, Inde, Ile de la Réunion, Madagascar, Puerto Rico, Pérou, Barbade, Mexique, Floride, Colorado, Louisiane, Texas, Hawaï, Trinidad, Guyana, Jamaïque, Belize, Panama, Sainte-Lucie, Guatemala, Venezuela, Colombie, Antigua, Saint-Kitts, Haïti, République dominicaine, Bahamas et beaucoup d’autres pays faisant du rhum, ainsi que Rhums Agricoles de la Martinique et des Cachaças du Brésil.

    Le jury était composé de Robert A. Burr, Robert V. Burr (Miami Rum Festival), Ian Burrell (RumFest London), Dirk Becker (Rum Fest Berlin), Javier Herrera (Rum Fest Madrid), Leonardo Pinto (Rum Fest Rome), Cyrille Hugon (RhumFest Paris), Thanos Prunarus (Athens Rum Festival), Dave Broom, Martin Cate, Suzanne Long, Paul McFadyen, Bernhard Schäfer, Forrest Cokely, Peter/Pauline Holland, Tatu Kaarlas, « Bahama Bob » Leonard, Helena Tiare Olsen, Juan del Busto, Joe/Nicole Desmond, John Gibbons, Rene van Hoven, Ian Williams, Kristina Wolf et Ingvar Thomsen.

    Les résultats du RumXP 2017

    Blanc :
    Vainqueur : Antelope Island Rum 

    Médailles d’or : 

    Diplomatico Planas
    Texas Silver
    Plantation 3 Stars
    Maggie’s Farm White

     

    Overproof :
    Vainqueur : Plantation OFTD 69% 

    Médailles d’or : 
    Lost Spirit Navy Style 61%
    Manatawny 47%
    Florida Mermaid

     

    Flavored :
    Vainqueur : Carmelita’s Spiced Orange

    Médailles d’or : 
    Alligator Bay Dark Chocolate
    Plantation Pineapple
    RumJava Signature
    RumJava Cacao’Mon

     

    Spiced :
    Vainqueur : Black Magic Black Spiced 

    Médailles d’or : 
    Carmelita’s Dark Spiced
    Brinley Gold Shipwreck Spiced

     

    Agricole
    Vainqueur : Maison La Mauny 40% Hors XO

    Médailles d’or : 
    Trois Rivieres VSOP 40% Reserve Speciale
    Trois Rivieres Rhum Vieux Agricole Hors D’Age 1998 2000 2007
    Trois Rivieres 50% Rhum Blanc Agricole

    Cachaca :
    Vainqueur : Velho Barreiro Cachaca 40%

    Médailles d’or : 
    Paratiana Ouro Cachaca 42%
    Werneck Gold 40% Cachaca

     

    Gold : 
    Vainqueur : Monymusk Classic Gold

    Médailles d’or : 
    Maggie’s Farm Single Barrel
    Plantation Original Dark

     

    Rhums Vieux
    Vainqueur : Tiburon

    Médailles d’or : 
    Plantation Jamaican 2002
    Monymusk Special Reserve
    Ron Del Barrilito
    Plantation Barbados 5 Years

     

    Premium Aged
    Vainqueur : Mount Gay XO

    Médailles d’or : 
    Cihuatan 12
    Centenario 20
    Plantation 20th Anniversary XO
    Centenario 25

     

     

     

     

     

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    ( CF : Les grappes.com

     

    Les endroits insolites où on fait pousser la vigne

     

    Un vin est représentatif d’un terroir, d’une région. Il est le produit de son sol. L’on peut donc établir que le sol fait le vin. Certains territoires sont plus réservés à la viticulture, puisqu’ils offrent de bonnes conditions de vie aux plants. Cependant, l’on peut saisir une nouvelle tendance dans la viticulture : les vignes sont plantées dans des endroits insolites. Elles s’ancrent dans un nouvelle espace pour faire un vin nouveau. C’est l’originalité du lieu de plantation qui peut faire ici l’originalité du vin produit, attirant ainsi les consommateurs vers un produit nouveau, presque insolite. Les Grappes vous invite donc à voyager dans ces vignobles insolites !

    Les conditions nécessaires à la plantation de la vigne

    Un terroir viticole exerce une large influence sur la vigne et sur le vin produit. Les caractéristiques d’un vin sont liées au climat de sa région de production, ainsi qu’aux conditions particulières de l’année de production du vin.

    Le terrain doit être propice à l’évolution de la vigne, et la préserver. Ainsi le terrain doit présenter des conditions de conservation des plants de vigne. Le terrain doit être ensoleillé, pour rendre les fruits meilleurs. Egalement il doit être à l’abri des vents trop forts, mais ne doit pas être confiné. La vigne préfère les terrains drainés, il faut éviter l’eau stagnante. Ce sont là des conditions nécessaires à la pousse des vignes, des éléments à prendre en compte dans la constitution d’un vignoble.

    Le vignoble du Clos de Montmartre

    clos montmartre - blog les grappes

    Sur la butte Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, un vignoble fleurit depuis plusieurs siècles. Un vignoble existe donc au cœur de la capitale de la France, au sommet de Paris.

     La tradition viticole à Montmartre est bien ancienne : en effet Montmartre a hérité de la tradition viticole de l’Île-de-France, on pouvait y trouver des vignes dès le Xe siècle après JC !

    L’histoire du Clos de Montmartre est une histoire de la résistance des vignes, mais surtout des amoureux des vignes et de Montmartre, face à l’invasion immobilière lors du rattachement de Montmartre à Paris. Les vignes disparaissent progressivement sous les constructions envahissantes, avant de s’éteindre suite à une maladie en 1928.

    C’est là qu’interviennent la République de Montmartre et la Commune libre : ces deux associations  demandent à la ville de Paris de planter des vignes pour contrer un projet immobilier. Les vignes sont alors devenues le moyen de préservation du lieu. Elles sont plantées en 1933 et dès l’année suivante, les associations de Montmartre peuvent célébrer les vendanges du «  Clos Montmartre ». Ce vin a donc un goût de liberté, d’authenticité et de tradition qui se savoure en communauté.

    Le « Clos Montmartre » est aujourd’hui la propriété de la ville de Paris, géré par les agents des Parcs, Jardins et Espaces verts de Paris. Chaque année, environ 500 litres de vin sont fournis par le Clos.

    Depuis 1934, chaque année l’on célèbre la fête du clos de Montmartre en goûtant le vin de l’année !

    Le vignoble le plus au nord : Telemak en Norvège

    Le vignoble commercial le plus au nord se trouve depuis 2008 en Norvège à 59 degrés de latitude nord,  Depuis 2008, un vignoble commercial est implanté en Norvège. C’est le domaine Lerkekasa. Il se situe face à un lac, ce qui permet de radoucir le climat et les températures.

    Ce vignoble permet de voir les évolutions liées au réchauffement climatique : auparavant il aurait été impensable de planter des vignes à une telle latitude.

    Un vignoble au bout du monde : le vignoble de Red Mountain Estate en Birmanie

    red mountain estate -blog les grappes

    Le vignoble Red Mountain Estate est  situé non loin de Nyangshwe, sur les rives du lac Inle, en Birmanie. Il produit régulièrement du vin depuis 2002. Un vignoble dans un pays aussi tropical que la Birmanie peut surprendre !

    François Raynal a relevé le défi, et depuis 2002 il est responsable de la production du vignoble de Red Mountain Estate. Ce français était déjà aguerri en matière de vignoble exotique puisqu’il a déjà travaillé dans des vignobles du Chili, d’Israël, de Nouvelle-Zélande… La Birmanie représente un nouveau défi : le climat météorologique.

    La vallée du lac Inle, située à 1000 m d’altitude, bénéficie d’un microclimat ce qui rafraîchit un peu les températures tropicales. Mais cela ne suffit pas : pendant la saison sèche (l’hiver), les vignes doivent être arrosées par un système d’irrigation. Lors de la saison des pluies (l’été), l’humidité peut faire pourrir les plants, l’on utilise donc des pesticides.

    Ainsi le vigneron procède sans cesse à des expérimentations, de façon à déterminer quel cépage s’adapte le mieux au climat, au terroir. La syrah, le pinot noir, le chardonnay et le muscat entre autres ont été plutôt concluants ! Ils reflètent la détermination des vignerons à produire un vin de qualité dans des cadres exotiques. Ces vins nous font voyager.

    L’île et des vins : le vignoble de Lanzarote

    lanzrote -blog les grappes

    Lanzarote est une île des Canaries qui se distingue par sa géologie : il s’agit d’une île volcanique. C’est un endroit insolite pour planter des vignes, mais pourtant, l’île se caractérise par ses nombreux vignobles. Elle compte en effet 2000 hectares de vignes actives, qui produisent une moyenne annuelle de 2 millions de litres de vin. Ce qui marque dans les vignobles de Lanzarote ce sont surtout les paysages issus de la viticulture.

    Ce qui fait l’originalité du paysage de Lanzarote est que chaque pied de vigne est cultivé individuellement dans un trou allant jusqu’à trois mètres de profondeur, et jusqu’à 5 mètres de large. Lorsque le vignoble est exposé au vent, un mur de roches semi-circulaire est construit autour du trou. Les vignes sont plantées dans le sol et ensuite protégées de petites pierres de lave noire. L’on a l’impression de voir des terrasses dans le sol, et l’effet est saisissant, le paysage est lunaire.

    Etant donné la faible présence de pluie sur Lazarote la production de vin est limitée, et la vente se destine surtout à l’exportation vers les îles voisines et de plus en plus vers l’Europe.

    Le vin des îles : le vignoble polynésien

    vin Polynésie - blog les grappes

    Ce vignoble assez récent est le fruit d’un travail scientifique acharné. En 1997, trois hectares de vignes sont plantés sur l’Atoll de Rangiora en Polynésie Française. L’on est fasciné par la prouesse du vigneron qui a permis l’implantation des vignes entre les cocotiers !

    Le défi est largement relevé puisqu’environ 30 000 bouteilles sont produites années à raison de deux vendanges par millésime. Le vignoble polynésien produit essentiellement du vin blanc et un délicieux moelleux ! L’on a hâte de visiter le vignoble au milieu de l’Océan Pacifique !

    Les vignes dans l’espace

    vin de l'espace - blog les grappes

    La Chine, qui est le 5e pays consommateur de vin au monde, prend de l’importance au niveau de la production viticole. C’est le deuxième plus grand vignoble du monde. Pour passer premier producteur, elle doit développer la résistance de ses vignes, et pour cela, elle entreprend de les envoyer dans l’espace !

    La Chine  tente d’augmenter ses productions de vin, en travaillant sur les pieds de vigne. Ainsi la station spatiale Tiangong-2 a, mise en orbite le 15 septembre 2016 a emporté avec elle des pieds de vigne. Ce sont des pieds de pinot noir, de merlot… Les scientifiques chinois espèrent que la culture dans l’espace déclenchera des mutations génétiques dans les vignes. L’idée est de les rendre plus résistantes et capable d’endurer un climat difficile. Les chercheurs comptent sur l’exposition aux radiations dans l’espace pour déclencher ces mutations. Ainsi la culture de la vigne dans des régions plus aride, plus froides serait possible.

    En effet, certains vignobles de Chine, comme celui du domaine de la propriété du groupe Chenhhong, sont exposés à des hivers très rudes. Situés dans la région du Ningxia réputée pour son vin, ces vignobles doivent parfois affronter des températures inférieures à -10°C !

     

     

     

     

     

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    (CF : Terre de Vins )

     

    Domaine de Puech-Haut, signé Gérard Bru et Marc Escassut

     

     

    Le Domaine de Puech-Haut, à Saint-Drézéry dans l’Hérault, a deux icônes. Pour le grand public, la tête de bélier qui griffe les bouteilles de Puech-Haut. Pour les professionnels, l’imposante personnalité de Gérard Bru.

    Gérard Bru a créé ce domaine en partant de rien, il y a 30 ans, en a fait une des réussites du vignoble languedocien avec le rosé Prestige, la gamme Tête de Bélier, avec l’innovant Bib’art. En 2000, Gérard Bru propose à un artiste de peindre une barrique, première d’une collection qui compte à ce jour une centaine d’œuvres, exposées sur le domaine. La barrique, reproduite en BIB de 3 litres de vin du domaine, en série limitée, devient un « collector ». Les vins de Puech-Haut sont bien implantés en France, notamment dans la restauration et exportés partout dans le monde.

    Gérard Bru a dirigé seul le destin de Puech-Haut, jusqu’à septembre dernier. Marc Escassut l’a rejoint, en prenant 25% de participation dans le domaine. L’œnologue montpelliérain a notamment fondé les Vignobles du Soleil International, spécialisé en vente de vin en vrac à l’export, qu’il a cédé au groupe InVivo en 2015. Il maîtrise avec brio le commercial et l’international. À terme, sa part devrait atteindre 50%. Il assure la co-gérance, dans une entente complice.

    « L’innovation est dans l’ADN du domaine »

    Pour Gérard Bru, « ça s’est fait parce que c’était lui, parce que c’était moi. C’est une décision difficile de prendre un associé, je n’en ai jamais eu dans ma vie. Mais c’était ça ou vendre. J’ai 68 ans, Marc en a 47, et nous avons une vision très semblable, sur le vin et sur l’entreprise. Nous nous voyons tous les jours, c’est lui qui assure la direction aujourd’hui. On ne change pas une équipe qui gagne, Puech-Haut va se développer, grâce à la qualité de l’équipe ».

    Marc Escassut poursuit : « je connaissais amicalement Gérard Bru depuis quelques années. Mon parcours lui a plu, entrepreneur avec l’esprit de commerce et de curiosité. Depuis que je suis arrivé, je suis en formation CAP accélérée ! Je n’ai aucun mal à me reconnaître en Gérard Bru, dans son « héritage spirituel ». Le domaine a une solide équipe, Mathieu Ciampi, le maître de chai, sait transcrire les désirs de Gérard Bru. On ne change rien, on apporte juste un souffle nouveau. Comme avec la nouvelle bouteille pour le rosé, qui réunit la tradition et le beau. L’innovation est dans l’ADN du domaine, c’est ce qui nous motive ».

    Le rosé Prestige, emblématique du domaine, adopte en 2017 une nouvelle bouteille en verre dépoli, un design en exclusivité pour Puech-Haut avec une face plane et les 3/4 restant en arrondi.

    Les projets s’axent sur le développement des ventes à l’international, et sur l’œnotourisme, sur le domaine même, dans un esprit « art de vivre à Puech Haut » : les ateliers du vin se tiennent tous les jeudis, un club Puech Haut est prévu pour la rentrée.

    Domaine de Puech-Haut
    250 route de Teyran,
    34160 Saint-Drézéry
    puech-haut.fr
    04 99 62 27 27

     

     

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    (CF : Terre de Vins )

     

     

    Le Meilleur sommelier d’Europe 2017 est Raimonds Tomsons (Lettonie)

     

     

    On attendait (espérait…) le succès du candidat français David Biraud, mais à l’issue d’une finale à l’environnement inédit, le titre est revenu à un Letton de 36 ans déjà sacré Meilleur sommelier des pays baltes à trois reprises.

    Il va falloir s’y habituer, le monde des sommeliers passionnés de concours est en train d’évoluer de façon très sensible et, sans doute, inexorable. Et après l’Europe du Nord, le Suédois Arvid Rosengren a raflé les deux derniers titres internationaux, c’est vers celle de l’Est qu’il faut regarder. Le Letton Raimonds Tomsons en a fait la démonstration à Vienne (Autriche) en remportant le concours A.S.I. du Meilleur sommelier d’Europe. Un succès qui, a-t-il précisé, s’est appuyé sur « beaucoup de travail personnel, le soutien d’une équipe et les conseils du Meilleur sommelier du Monde 2007, le Suédois Andreas Larsson ».

    Révélé il y a treize mois en Argentine où il s’invitait en demi-finale du mondial dès sa première apparition sur la scène internationale, le chef-sommelier du restaurant Vincents, à Riga, il a confirmé à Vienne avant de dominer la finale qui se déroulait en cinq étapes au cours d’un dîner de gala. Et si chacun des trois autres finalistes (Julia Scavo, Roumanie ; David Biraud, France, et Piotr Pietras, Pologne), car ils étaient quatre et non trois comme lors des précédentes éditions confirmant ainsi le peu d’écart qui séparait les quatre premiers demi-finalistes, a fait preuve de talent et d’un niveau de connaissances exceptionnel, lui a semblé au-dessus du lot. Mais encore fallait-il savoir à quelles boissons il avait été confronté, cette fameuse part de mystère qui fait que les apparences sont parfois trompeuses.

    Voici les vins et spiritueux de la finale

    Après avoir servi un magnum de champagne Moët et Chandon en trois minutes dans 18 verres (et non 20 comme présentés sur la table de chaque candidat), les finalistes passaient ensuite à tour de rôle. Au premier atelier, il convenait de servir un saké en apéritif à deux amis japonais. « J’ai mal commencé, j’aurais dû goûter ceux qui étaient à ma disposition et donner plus d’explications sur celui retenu », reconnaissait David Biraud finalement troisième ex-æquo avec Julia Scavo.

    Direction ensuite l’accord mets-vins avec l’obligation de proposer un vin de pays différent pour chaque plat. Puis dégustation organoleptique et identification d’un vin rouge. Il s’agissait d’un vin espagnol, un Rioja Vina Tondonia 2004.

    Toujours sous la pression du chronomètre, une étape classique avec la décantation et le service d’un vin rouge à quatre clients. Une question d’un convive pendant la phase technique de l’atelier visait en plus à le déstabiliser. Puis retour à la phase de dégustation quand six verres noirs étaient présentés au candidat. Il convenait de constituer trois paires de boissons issues d’un même produit commun, de les identifier et d’en donner le nom. En l’occurrence, les voici dans l’ordre de présentation : un pisco Waqar (Chili), un vin de Costance (Afrique du Sud), un single malt whisky The Irishman (Irlande), un scotch Dambruie (Ecosse), un Calvados Pierre Huet (France) et un Iscider Brändland (Suède).

    Et ce n’était pas fini. Face à quatre verres de vins blancs doux, les finalistes devaient identifier cépage et origine. L’occasion de voyage à nouveau avec un Tokaji 1413 Diszonoko (Hongrie), un Château Monbazillac 2013 (France), un Traminer Beerenauslese 2013 (Autriche) et enfin un Riesling Beerenauslese 2006 (Allemagne)…

    Une correction d’une carte des vins où les fautes pouvaient se cacher partout puis un ultime quizz sur les sites et les personnalités du vin concluaient cette finale achevée fort tard dans la nuit viennoise.

     

     

     

     

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    (CF : l'actu du vin.com )

     

    Oubliés, modestes, interdits : les cépages rares en vedette !

     

    Dans le monde du vin comme ailleurs, le rejet de la standardisation passe par un retour aux particularités : vinifications inhabituelles, recherches de terroirs exclusifs, et retour à la valorisation des « cépages » méconnus. Réel retour aux sources ou effet marketing, pleins feux sur ces variétés de raisins jusqu’alors reléguées au second plan de l’imagerie viticole. Publications, salons, cuvées spéciales leurs sont désormais dédiés.

    Ils sont en pleins préparatifs. Dans 48h ces cinq étudiants du BTS viticulture-oenologie de Beaune (Côte d’Or) présenteront leur « Salon des cépages rares », une grande première dans cette contrée bourguignonne où la culture viticole ne se caractérise pas par une grande diversité de cépages (on trouve principalement du chardonnay et de l’aligoté en blanc, et du pinot noir et un petit peu de gamay en rouge). En deux mois, ils ont réuni une dizaine d’exposants (liste ici) et pas mal de bouteilles issues de ces cépages rares.

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    « Aujourd’hui 95% des vignes plantées dans le monde ne sont plantées qu’avec une dizaine de cépages, qui sont très connus parce qu’on les voit plus fréquemment. Ici en Bourgogne, on pense tout de suite Pinot Noir et Chardonnay. Nous on a voulu se concentrer sur d’autres cépages très anciens, qui ont pu être oubliés ou plus récents créés par croisements ou hybridation » explique Paul Chevreux. « Le domaine Beirieu, qui sera présent, est un domaine bio qui a planté des nouveaux cépages dans les années 80 pour réduire les besoins en produits phytosanitaires ce qui peut être une piste intéressante pour l’avenir. »

    Outre ces cépages d’avenir, on trouve également des cépages anciens, autrefois méprisés et relégués à des pourcentages minimes dans des assemblages désormais mis en avant. C’est le cas du fié gris, un genre de sauvignon gris, originaire de Touraine et que produit le domaine Frissant. C’est aussi le cas du damas noir, un cépage auvergnat que cultive le domaine de la Croix Arpin. Parmi ces cépages rares et méconnus, certains, comme le jacquez ont même été interdits. L’association Mémoire de la vigne sera là pour expliquer l’histoire de ce sulfureux jacquez, interdit à cause de sont taux trop élevé de méthanol. Il sera proposé à la dégustation, mais pas à la vente comme l’explique Christo Lafond.

     

     

    Au delà des variétés de cépages, il y a également des variétés au sein même des cépages. Le chateau Pontus de Tyard situé en Saône et Loire propose des vins issus d’un conservatoire de cépage chardonnay qui recense 80 variétés de ce même cépage. Ces recherches menées en partenariat avec la chambre d’agriculture visent à endiguer une uniformisation du matériel végétal et à conserver une certaine diversité.

    « A travers ces cépages, ce que l’on veut faire découvrir aux gens ce sont aussi des histoires parce qu’il y a vraiment des gens passionnés derrière toutes ces bouteilles et c’est cela aussi que l’on veut montrer » explique Enzo Navarro.

    C’est en allant voir le salon Rare à Paris l’année dernière que ces étudiants se sont passionnés pour ces variété méconnues de raisins et pour ces vins confidentiels. Outre ces salons ouverts au public et qui développent la curiosité pour ces « pépites », il existe également une des associations de vignerons et des recherches de plus en plus nombreuses sur ces sujets ampélographiques. Les désormais célèbres « Rencontres des cépages modestes », tiendront leur 7e édition en 2017. Il s’agit d’une association fondée par Philippe Meyer et présidée par André Deyrieux qui promeut ces cépages reflets de leur terroir et d’une histoire : « La modestie ampélographique ne vise pas la compétition, le toujours mieux, le toujours plus. Affirmation déterminée de fondamentaux très simples et authentiques, elle revendique une existence assumée, déterminée, et refuse les superlatifs, à la recherche d’une vérité locale, une histoire de quelque part » explique Jean Rosen, dit Petit Verdot, vice-président des Rencontres des cépages modestes. (voir leur site internet).

    Infos Pratiques :

    Le salon des cépages (voir site internet) se déroulera à Beaune chapelle Saint Etienne place Ziem du 25 au 26 février (5€ l’entrée).

     

     

     

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