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    (CF : Le journal du vin.com)

     

    L’Interprofession investit à Avignon

     

    C’est jeudi 24 janvier que fut signé entre la Mairie d’Avignon et l’interprofession viticole Inter Rhône, représentée par son président Christian Paly, l’acte d’achat  d’une partie des anciens bâtiments de la Banque de France d’Avignon (Hôtel Calvet de la Palun). L’investissement est de 2,2 millions d’euros pour l’achat et l’aménagement de 349 m2.

    Il faut dire que ces locaux sont placés au cœur de la ville donnant, d’un côté, sur la Place du Palais des Papes, de l’autre, sur la place de l’horloge, soit au centre de toute l’animation, été comme hiver, d’Avignon, capitale des Côtes du Rhône, avec son festival, et des millions de touristes annuels. Inter Rhône y installera à l’horizon 2015 son Ecole des Vins, un bar à vins et un restaurant gastronomique. Les 600 autres mètres carrés seront occupés par des boutiques de prestige.

    Un peu plus loin, toujours sur la Place du Palais des Papes, un projet œnotouristique est en cours de finalisation. Le centre d’Avignon devient ainsi le cœur vivant de l’appellation des Côtes du Rhône.

     

     

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  • (CF : Webcaviste.com)

     

    Assemblez votre Champagne avec la maison Tanneux-Mahy

     

    Vous révez de découvrir comment on élabore le Champagne ? Depuis 3 ans, la maison Tanneux-Mahy propose à ses visiteurs de créer leur propre cuvée de Champagne. Cette année, deux dates sont disponibles pour réaliser cette expérience les samedis 6 avril et 1er juin 2013.

     Comme nous l’explique Terre de Vins, pour la 3ème année consécutive, la Maison de Champagne Tanneux-Mahy propose à ses visiteurs de créer leur propre cuvée de Champagne. En effet, il y a 3 ans, Katia et Christophe Tanneux, les gérants du domaine, ont décidé de proposer aux amateurs de Champagne une nouvelle expérience : découvrir le savoir-faire de la maison et élaborer leur propre champagne. Durant une journée, les visiteurs peuvent ainsi, avec les propriétaires, découvrir le domaine et le travail des viticulteurs avant de s’adonner eux-même à la « méthode champenoise ».

    Cette journée sera aussi l’occasion de visiter la Chocolaterie d’Emmaunel Briet, élu Meilleur Chocolatier de la Marne et du Grand Est de la France. 18 mois plus tard, les visiteurs auront l’heureux plaisir de recevoir les bouteilles élaborées par leurs soins, chacune dotée d’une étiquette personnalisée. Pour ceux qui seraient tentés par une telle expérience, sachez que deux dates sont disponibles cette année, les samedis 6 avril et 1er juin 2013. Il vous en coutera 230€ pour 6 bouteilles et 325€ pour 12 bouteilles, payable par acompte de 100€ à l’inscription et le solde à la création de l’étiquette 12 mois plus tard.

    Plus d’informations sur le site du Champagne Tanneux-Mahy

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  • (CF: Le journal du vin.com)

     

     

    UN PATRIMOINE UNIQUE: LES CLOS CHAMPENOIS

     

    Selon le décret du 19 août 1921 qui réglemente très strictement les dénominations, un clos est un endroit ceint, de murs ou non (haie, grillage) qu’un cavalier ne peut pas franchir avec sa monture. Le vin qui porte son nom est produit avec des raisins provenant exclusivement de cet endroit. En revanche tous les raisins du clos ne sont pas forcément utilisés dans la cuvée.

    Sans être exhaustif, on peut retenir ces différents exemples de Clos champenois : Clos des Goisses , 5.8 hectares (Philipponnat) ; Clos du Mesnil, 1,85 hectares (Krug) , ex Clos Tarin ; Clos d’Ambonnay, 0,685 hectares (Krug) ; Clos Cazals 3,7 hectares (Cazals) ; Clos des Bouveries : 3,53 hectares (Duval Leroy) ; Clos du Moulin 2,20 hectares (Cattier) : réunion de deux anciens clos Clos Allart et Clos du Moulin ; Clos des Faubourgs de Notre-Dame, 25 ares (Veuve Fourny) ; Le petit clos 8,48 ares (Jean Vesselle) ; Clos Saint-Hilaire, 94 ares (Billecart Salmon) ; Clos des Bergeronneau 2,1 hectares (Champagne Florent Bergeronneau-Marion) ; Clos Virgile, 20 ares (Champagne Portier) ; Clos de l’Abbaye (Champagne Doyard).

    La maison Jacquesson a fait des essais sur une cuvée nommée Clos Jacquesson. Elle n’a été tirée que dans le millésime 1998, année du bicentenaire de la maison. N’ayant pas répondu aux espérances, il a été décidé de ne pas poursuivre. D’autres existaient et ont disparu comme le clos des Champions de Leclerc-Brillant. L’enceinte existe toujours mais pas la cuvée. Des cuvées de clos ont aussi disparu à l’occasion de changement de propriétaires ou de modifications structurelles de maison, comme le Clos des Chaulins, 68 ares (Médot). La plupart de ces vins sont de véritables mythes aux yeux des œnophiles, d’autres sont moins connus, mais ce sont tous des vins rares et d‘exception. Certains sont inaccessibles, comme ceux de la maison Krug, dont l’un est la cuvée la plus chère du monde, le Clos d’Ambonnay, dont le prix n’est atteint que par de rares vins allemands vendus aux enchères.

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  • (CF : La Revue du Vin de France)

     

    Bordeaux: ce que valent les seconds vins des crus classés du Médoc

     

    Filons marketing pour les uns, vraies bonnes affaires pour d’autres, les seconds vins des domaines star du Médoc ont beaucoup progressé. Que vaut le millésime 2010 ? Une dégustation d'Olivier Poels

     

    Il suffit d’éplucher les offres des foires aux vins pour constater que le phénomène est en pleine expansion. Face à la hausse du prix des grands crus bordelais, les “seconds vins” connaissent un fort regain d’intérêt. Et pas seulement parce qu’il sont bien moins chers (trois fois en moyenne) que leurs illustres grands frères, mais aussi parce que leur niveau a beaucoup progressé.

    Le temps où l’on embouteillait sous une étiquette évoquant le prestigieux cru classé tout ce qui n’était pas digne d’y figurer (raisins issus de jeunes vignes, de terroirs secondaires ou des lots les plus faibles) est révolu. Aujourd’hui, le second vin fait l’objet d’une attention toute particulière. En concurrence directe avec les crus bourgeois, il doit offrir plus qu’une étiquette aux consommateurs. Vitrine du château, il doit en exprimer tout le savoir-faire et surtout donner envie à l’amateur de découvrir le “grand vin”.

    LE BOOM DES ANNÉES 80

    Le concept de second vin remonte à la fin du XIXe siècle. Les lots écartés de l’assemblage final du “grand vin” sont alors écoulés auprès du négoce, qui les revend sous différentes étiquettes. Certains propriétaires comprennent qu’il y a là un filon à exploiter. Ils créent une seconde marque qui valorise ces produits. Pavillon Rouge du Château Margaux naît le premier, prenant son nom définitif en 1908. D’autres crus suivent, timidement. Le boom arrive dans les années 80, lorsque l’exigence de qualité dans la région bordelaise conduit les châteaux à opérer des sélections drastiques. Tous, ou presque, ont alors un second vin qui permet de recycler les lots les moins intéressants.

    Deux conceptions du second vin se sont développées. L’approche traditionnelle, tout d’abord, qui consiste à élaborer le second vin au moment de l’assemblage final, à base des cuves qui n’ont pas été retenues pour le grand vin. C’est le cas de la majorité des châteaux. L’autre approche est parcellaire. Le château dédie des vignes spécifiques à son second vin qui est systématiquement produit sur certains terroirs. C’est le cas des Forts de Latour, de la Croix de Beaucaillou ou du Pavillon Rouge du Château Margaux. Cette approche conduit parfois à séparer totalement le second vin du premier. Ainsi, le Clos du Marquis, longtemps considéré comme le second vin de Léoville Las Cases, ou Moulin Riche, seconde étiquette de Léoville Poyferré, sont devenus des crus à part entière, les châteaux créant un “nouveau” second vin : Petit Lion de Léoville Las cases et Pavillon de Léoville Poyferré.

    > LA DÉGUSTATION :

    PAVILLON ROUGE DU CHÂTEAU MARGAUX
    Château Margaux
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1908
    Environ 100 000 bouteilles (30 % du total)
    L’un des plus anciens seconds vins du Médoc. Il a été créé à la fin du XIXe siècle et a été baptisé Pavillon Rouge en 1908. Ce 2010 est sans doute le plus abouti des Pavillon Rouge jamais produits. Fruit d’une exigence qualitative qui n’a cessé de progresser, il est aussi désormais commercialisé à un prix qui dépasse de loin celui de nombreux premiers vins. D’un raffinement exemplaire et d’une suavité superbe, il partage avec son grand frère ce soyeux et cette qualité de tanins exceptionnels, lui rendant grâce sur le terrain de l’intensité et de la profondeur. Un vin à la trame somptueuse et à la race indéniable.
    Note : 17,5/20

    CROIX DE BEAUCAILLOU
    Château Ducru Beaucaillou
    Appellation : Saint-Julien
    Année de création : 1995
    140 000 bouteilles (50 % du total)
    Le château vendait en vrac son second vin jusqu’en 1995, année de création de la Croix de Beaucaillou. En 2008, une sélection parcellaire vient définir avec précision ce qui constitue ce cru, habillé depuis 2009 par une étiquette originale créée par Jade Jagger. Ce 2010 illustre le style de la maison, avec un vin d’une délicatesse soyeuse admirable, au toucher de bouche irrésistible. Son fruit croquant le rend déjà très accessible.
    Note : 17,5/20

     

    CARRUADES DE LAFITE
    Château Lafite-Rothschild
    Appellation : Pauillac
    Année de création : 1950
    280 000 bouteilles (50 % du total)
    Peut-être le plus grand Carruades jamais produit. D’une profondeur superbe et d’une complexité naissante qui laisse augurer un avenir très long. Plus suave et rond que son grand frère.
    Note : 17,5/20

    LE PETIT MOUTON DE MOUTON ROTHSCHILD
    Château Mouton-Rothschild
    Appellation : Pauillac
    Année de création : 1993
    60 000 bouteilles (25 % du total)
    Le Petit Mouton est l’un des plus récents seconds vins des crus classés. Contrairement aux autres seconds vins des Premiers Grands crus classés, il ne bénéficie pas d’un parcellaire dédié. Il est élaboré au moment de l’assemblage de Mouton-Rothschild et est constitué d’une partie des cuves non retenues pour le grand vin.  Ce 2010 affiche une très belle suavité, mais avec du gras et un charme immédiat qui le rend déjà très séduisant. L’équilibre est admirable et le vin impose sa jolie classe dans un esprit plus rond que son grand frère, mais avec un indéniable air de famille.
    Note : 17/20

    LE PETIT LION DU MARQUIS DE LAS CASES
    Château Léoville Las Cases
    Appellation : Saint-Julien
    Année de création : 2007
    Volumes non disponibles
    Depuis 2007, Le Petit Lion remplace le célèbre Clos du Marquis, ex-second de Léoville Las Cases devenu un cru à part entière. Ce superbe 2010 exprime un fruit délicat, mais très persistant. Un vin parfaitement travaillé, à la fois accessible et prometteur. Nous sommes sous le charme du superbe velouté de ses tanins. Une très belle entrée en matière avant d’ouvrir le grand vin de Léoville !
    Note : 17/20

    LES PAGODES DE COS
    Château Cos d’Estournel
    Appellation : Saint-Estèphe
    Année de création : 1994
    60 000 (20 % du total)
    Tanins très fins, parfums délicats de fruits associés à un boisé élégant et parfaitement équilibré. Son haut niveau de raffinement le rapproche d’un saint-julien.
    Note : 17/20

    LES TOURELLES DE LONGUEVILLE
    Château Pichon-Longueville Baron
    Appellation : Pauillac
    Année de création : 1986
    150 000 bouteilles (50 % du total)
    D’un raffinement et d’une classe exemplaires, avec une trame très racée et des tanins parfaitement dessinés. Déjà délicieux, il finit sur une belle note acidulée.
    Note : 17/20

    PAVILLON DE LÉOVILLE POYFERRÉ
    Château Léoville Poyferré
    Appellation : Saint-Julien
    Année de création : 2004
    89 000 bouteilles (22 % du total)
    Encore serré et fermé, il possède néanmoins un corps superbe et une matière majestueuse. Très classique dans sa forme et son équilibre, il ne dépareillerait pas dans une dégustation de premiers vins et semble parti pour un long avenir. Un vin complet et très bien élaboré.
    Note : 17/20

    LES HAUTS DE PONTET-CANET
    Château Pontet-Canet
    Appellation : Pauillac
    Année de création : 2000
    Volumes non disponibles
    Dans la droite ligne de son grand frère, la matière est charnue, avec un fruit rond et opulent, très mûr, sur des notes de fruits rouges confits. Bouche généreuse, ample et moderne qui séduit d’ores et déjà et qui évoluera bien.
    Note : 16,5/20

    LA RESERVE DE LÉOVILLE BARTON
    Château Léoville Barton et Langoa Barton
    Appellation : Saint-Julien
    Année de création : 1985
    80 000 bouteilles (30 % du total)
    La Réserve de Léoville Barton est un second vin commun aux deux crus de la famille Barton. Opulent et généreux, avec un fruit qui jaillit du verre et un côté très mûr, ce vin est déjà très séduisant. Doté d’une sérieuse matière tannique et d’une matière très dense, c’est l’un des vins les plus complets de notre dégustation.
    Note : 16,5/20

    ÉCHO DE LYNCH BAGES
    Château Lynch Bages
    Appellation : Pauillac
    Année de création : 1976
    180 000 bouteilles (30 % du total)
    Baptisé auparavant Haut-Bages Averous, le second vin du château Lynch Bages a changé de nom en 2008 et se nomme désormais Écho de Lynch Bages. Ce 2010 est une très belle réussite, offrant un vin doté d’un beau fruit juteux et croquant, avec une matière dense, mais raffinée et des tanins de belle noblesse. Voilà un très beau classique qui introduit parfaitement le style de son illustre grand frère.
    Note : 16/20

    SÉGLA
    Château Rauzan-Ségla
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1989
    145 000 bouteilles (55 % du total)
    Tout à fait dans l’esprit de l’appellation, avec une matière soyeuse et raffinée, et une très belle classe en bouche. Charmeur et accessible, mais aussi profond. Un vin délicieux qui s’harmonisera au fil du temps, mais qui est déjà très accessible aujourd’hui.
    Note : 16/20

    LA DAME DE MONTROSE
    Château Montrose
    Appellation : Saint-Estèphe
    Année de création : 1986
    120 000 bouteilles (35 % du total)
    Très serré, dense, mûr et profond, il est quasiment impénétrable aujourd’hui. La matière est superbe, mais doit encore se fondre. Immense potentiel.
    Note : 16/20

    DULUC DE BRANAIRE
    Château Branaire-Ducru
    Appellation : Saint-Julien
    Année de création : 1988
    120 000 bouteilles (40 % du total)
    De belle facture, une bouche équilibrée et savoureuse, bien guidée par des tanins raffinés et fins. Très bel ensemble.
    Note : 16/20

    BRIO DE CANTENAC BROWN
    Château Cantenac Brown
    Appellation : Margaux
    Année de création : 2001
    100 000 (50 % du total)
    Un second vin ambitieux, doté d’une très jolie matière soyeuse, avec du fond et un élevage bien mené. L’ensemble est élégant et de très belle intensité. Belle persistance en finale.
    Note : 15,5/20

    MARQUIS DE CALON
    Château Calon Ségur
    Appellation : Saint-Estèphe
    Année de création : 1980
    65 000 (35 % du total)
    Une bouche légèrement rigide, mais avec de la finesse et un côté gourmand. Joli équilibre pour ce vin qui joue davantage sur la finesse que la puissance.
    Note : 15,5/20

    LACOSTE BORIE
    Château Grand-Puy-Lacoste
    Appellation : Pauillac
    Année de création : 1982
    90 000 bouteilles (35 % du total)
    Derrière son bois encore perceptible et la touche de réduction qui le marquent, on perçoit une très jolie matière et surtout beaucoup de fond et de race. Ce vin possède un potentiel indéniable.
    Note : 15,5/20

    RÉSERVE DE LA COMTESSE
    Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande
    Appellation : Pauillac
    Année de création : 1973
    320 000 bouteilles (50 % du total)
    Monobloc, dense et fermé, il est toutefois doté d’une matière sérieuse et profonde. Ce coureur de fond aura besoin de temps pour exprimer son potentiel, mais tout est en place pour en faire un très beau vin racé.
    Note : 15,5/20

    LES ALLÉES DE CANTEMERLE
    Château Cantemerle
    Appellation : Haut-Médoc
    Année de création : 1987
    160 000 bouteilles (28 % du total)
    Jolie concentration, avec un fruit expressif au nez. Le volume en bouche est intéressant, avec de la rondeur et du gras dans les tanins. Opulent et gourmand. Tout comme le premier vin, il semble en plein progrès.
    Note : 15/20

    LES PÉLERINS DE LAFON-ROCHET
    Château Lafon-Rochet
    Appellation : Saint-Estèphe
    Année de création : 2000
    93 000 bouteilles (40 % du total)
    Massif, avec un joli fruité, mais encore un côté sévère en bouche. On perçoit une très belle intensité aromatique et surtout un grande allonge.
    Note : 15/20

    CHARME DE COS LABORY
    Château Cos Labory
    Appellation : Saint-Estèphe
    Année de création : 1994
    20 000 bouteilles (25 % du total)
    Porté par un bel élevage noble, avec de la race et une matière bien dessinée. Les tanins sont fins et élégants, et l’ensemble très persistant et gourmand.
    Note : 15/20

    DIANE DE BELGRAVE
    Château Belgrave
    Appellation : Haut-Médoc
    Année de création : 1987
    Env. 110 000 bouteilles  (35 % du total)
    Ce second fait honneur à son grand frère, dont nous louons les progrès réalisés sur les derniers millésimes. Concentré, dense et serré, Diane de Belgrave possède un superbe corps, avec beaucoup d’équilibre et de raffinement. L’ensemble est très fondu et possède de jolis tanins. Un très beau second vin qu’on peut laisser vieillir cinq ans.
    Note : 15/20

    LE BASTIDE DAUZAC
    Château Dauzac
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1992
    Env. 110 000 bouteilles  (50 % du total)
    Jolie expression de fruit croquant dans le vin, servi par une belle touche d’acidité saline. L’ensemble est très savoureux et précis. La finale, sur les fruits rouges frais, se révèle parfaitement dessinée.
    Note : 15/20

    SARGET DE GRUAUD-LAROSE
    Château Gruaud-Larose
    Appellation : Saint-Julien
    Année de création : 1979
    120 000 (55 % du total)
    Il possède un côté sauvage et sanguin au nez, avec une touche de réduction. La bouche se montre très ample, avec un fruit opulent et un très beau charnu. Dans un registre plus puissant que raffiné, mais avec du fond.
    Note : 15/20

    JOSEPHINE DE BOYD, JACQUES DE BOYD OU LA CROIX DE BOYD
    Château Boyd-Cantenac
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1997
    35 000 bouteilles (20 % du total)

    Ce second vin se décline en fait sous trois étiquettes. Les notes de moka et de torréfaction expriment un élevage ambitieux. Derrière, se cache un vin bien structuré et doté d’une jolie matière ronde et charnue. Un bel ensemble qui évoluera bien.
    Note : 15/20

    LA COURONNE DE MARQUIS DE TERME
    Château Marquis de Terme
    Appellation : Margaux
    Année de création : 2008
    6 700 bouteilles (5 % du total)
    Ce second vin – certainement l’un des plus récents du Médoc – bénéficie pleinement des progrès réalisés par le premier vin. Velouté et soyeux dès l’attaque, il séduit immédiatement par la belle rondeur de son fruit. De bonne intensité, La Couronne de Marquis de Terme offre déjà beaucoup de plaisir, et en promet encore pour les années à venir.
    Note : 15/20

    AMIRAL DE BEYCHEVELLE
    Château Beychevelle
    Appellation : Saint-Julien
    Année de création : 1974
    150 000 bouteilles (35 % du total)
    Cet Amiral possède une belle densité, avec une matière profonde et suave. Il fait preuve d’une grande classe dans la qualité de ses tanins. Voilà un vin déjà très avenant, dont l’évolution sur les prochaines années devrait lui permettre de s’affiner encore.
    Note : 15/20

    LES DOUVES DU CHÂTEAU LA TOUR CARNET
    Château La Tour Carnet
    Appellation : Haut-Médoc
    Année de création : 1995
    90 000 bouteilles (20 % du total)
    Le nez dévoile un élevage ambitieux, on retrouve ce côté moderne en bouche, avec une prise de bois encore un peu marquée, mais une jolie texture de matière et visiblement une grande maturité de fruit.
    Note : 14,5/20

    LES HAUTS DU TERTRE
    Château du Tertre
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1971
    50 000 bouteilles (25 % du total)
    Visiblement issu de raisins bien mûrs, avec une touche mentholée qui se mêle aux notes de cassis au nez. La bouche se montre ample, très ronde et séductrice. Belle trame tannique pour ce vin gourmand.
    Note : 14,5/20

    BLASON D’ISSAN
    Château d’Issan
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1995
    96 000 bouteilles (47 % du total)
    Légèrement austère encore, avec une bouche droite et tendue. S’il a pour lui une certaine élégance, il lui manque un peu de charnu. D’intensité moyenne, mais bien équilibré et fin.
    Note : 14,5/20

    LA DAME DE MALESCOT
    Château Malescot Saint-Exupéry
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1987
    53 900 bouteilles (32 % du total)
    Le vin est très dense, massif, encore ferme, mais avec de la race. Derrière son austérité, on perçoit une jolie matière.
    Note : 14,5/20

    BARON DE BRANE
    Château Brane-Cantenac
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1989
    150 000 bouteilles (40 % du total)
    Baron de Brane est un second facile et immédiat, avec son côté gourmand et plaisant. Il a pour lui une certaine gourmandise et une franchise de fruit qui le rend déjà très accessible. À boire sur sa jeunesse.
    Note : 14,5/20

    LES FIEFS DE LAGRANGE
    Château Lagrange
    Appellation : Saint-Julien
    Année de création : 1983
    400 000 bouteilles (54 % du total)
    Élaboré dans un style souple, avec une bouche en demi-puissance, mais une belle trame et de la finesse. On pourra le boire sur son fruit ou bien l’attendre quelques années.
    Note : 14,5/20

    PRÉLUDE À GRAND PUY-DUCASSE
    Château Grand-Puy Ducasse
    Appellation : Pauillac
    Année de création : + de 20 ans
    60 000 bouteilles (60 % du total)
    Opulent, avec une matière très mûre, il séduit par sa rondeur et sa belle matière suave et profonde. Il témoigne du retour en forme de la propriété.
    Note : 14,5/20

    CONNÉTABLE TALBOT
    Château Talbot
    Appellation : Saint-Julien
    Année de création : années 60
    188 000 bouteilles (35 % du total)
    La matière est dense, très serrée et profonde. Il est encore loin de se livrer, avec des tanins qui doivent se fondre. Belle élégance. Nous croyons à son potentiel.
    Note : 14,5/20

    MOULIN DUHART
    Château Duhart Milon-Rothschild
    Appellation : Pauillac
    Année de création : 1986
    60 000 (20 % du total)
    Très rond et en demi-puissance, bouche élégante mais peu volumineuse. Un vin travaillé dans un esprit souple et facile d’accès, d’une longueur moyenne.
    Note : 14/20

    LA CLOSERIE DE CAMENSAC
    Château Camensac
    Appellation : Haut-Médoc
    Année de création : 1987
    Env. 130 000 bouteilles (60 % du total)
    Vin gourmand à l’abord facile, très rond et suave, avec une bouche au fruit bien croquant. De longueur moyenne, avec une jolie trame de tanins. Un vin à boire sur sa jeunesse.
    Note : 14/20

    LA SIRÈNE DE GISCOURS
    Château Giscours
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1993
    140 000 bouteilles (35 % du total)
    Un vin d’un abord facile, que l’on pourra boire rapidement. Son côté accessible en fait un second d’esprit gourmand à savourer sur son fruit.
    Note : 14/20

    LES HAUTS DE LYNCH-MOUSSAS
    Château Lynch Moussas
    Appellation : Haut-Médoc
    Année de création : 2001
    Env. 40 000 bouteilles (25 % du total)
    Nez ouvert, touche d’évolution et côté légèrement strict. On retrouve cette rigueur en bouche. Serré à l’attaque, il s’ouvre ensuite. On le boira vite.
    Note : 13/20

    LA TOURELLE DE CROIZET-BAGES
    Château Croizet-Bages
    Appellation : Pauillac
    Année de création : début des années 90
    20 000 bouteilles (25 % du total)
    D’esprit simple, il joue la carte de l’accès facile et manque de volume par rapport aux meilleurs. On le boira assez rapidement pour son côté gourmand.
    Note : 13/20

    CONFIDENCES DE PRIEURÉ-LICHINE
    Château Prieuré-Lichine
    Appellation : Margaux
    Année de création : 2008
    12 000 bouteilles (45 % du total)
    Nez très dense, serré et encore fermé. Même austérité en bouche, finale très souple, d’ampleur moyenne. Fin et immédiat.
    Note : 13/20

    CHEVALIER DE RAUZAN-GASSIES
    Château Rauzan-Gassies
    Appellation :
    Année de création : début des années 90
    20 000 bouteilles (25 % du total)
    Délicat et fin, une bouche assez tendre et une finale dans laquelle nous aimerions un peu plus de moelleux. Termine un peu sec.
    Note : 13/20

    CHARMES DE KIRWAN
    Château Kirwan
    Appellation : Margaux
    Année de création : 1993
    70 000 bouteilles (35 % du total)
    Très austère, avec une bouche qui manque de volume et semble déjà légèrement évoluée. Est-ce un souci de bouteille ?
    Note : 12,5/20

    FLEUR DE PÉDESCLAUX
    Château Pédesclaux
    Appellation : Pauillac
    Année de création : 2000
    60 000 bouteilles (33 % du total)
    Le cru entreprend son redressement sous l’égide du nouveau propriétaire, Jacky Lorenzetti. Le vin est l’un des plus faibles de la série avec une bouche fluide et un fruit à la limite de la maturité. Les prochains millésimes devraient être plus convaincants.
    Note : 12/20

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    (CF: la revue du vin de France)
     
     
     

    Trophées du vin 2013 décerné par la RVF:

     

    Pour la quatrième année, La Revue du vin de France récompense les femmes et les hommes qui incarnent le rayonnement du vin. La cérémonie a eu lieu le jeudi 10 janvier au Bristol.

    Trophées du vin 2013 : tous les lauréats

    Les Seigneurs du vin 2013

     


    Ils sont onze. Onze grands professionnels qui, chacun à leur échelle, incarnent le rayonnement du vin en France et au-delà. Propriétaire d’Angélus ou de Pavie, vinificateur de Dom Pérignon, jeunes vignerons de Châteauneuf-du-Pape, caviste de l’hypermarché E.Leclerc de Levallois-Perret, caviste à Paris, propriétaire d'un domaine à la pointe de l'oenotoursime, propriétaire d'un restaurant qui propose une formidable carte des vins...

    Ces onze personnalités hors du commun vont marquer l’année 2013. C’est avec beaucoup de fierté que La Revue du vin de France a le plaisir de les récompenser et de leur remettre ses Trophées du vin.

    Les voici :



    Les hommes de l'année : Gérard Perse et Hubert de Boüard

    coup de coeur de l'année : Jean Moueix

    La marque de l'année: Dom Pérignon

    La découverte de l'année : Domaine de La Biscarelle

    Le caviste de l'année : Le Quinze Vins à Paris

    Le prix de l'oenotourisme de l'année : Jean-Marc et Julien Brocard

    La coopérative de l'année : Mailly Grand Cru

    L'hyper de l'année : E.Leclerc à Levallois-Perret

    Le prix de l'innovation : Crushpad Bordeaux

    La carte des vins de l'année : La Ciau del Tornavento

     

     

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