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    (CF : Winesup.fr)

     

    Elevie : le patch philosophale du vin …

     

    Tout le monde connaît le mythe de la pierre philosophale permettant de changer des métaux quelconques en or … Et si je vous disais que quelqu’un a appliqué cela au vin ? En effet, un projet, nommé Elevie, a récemment fait son apparition sur le site de crowdfunding Kickstarter.  Ce patch permettrait de changer un mauvais vin en un cru acceptable …

     

     

     Présenté sur le site Les Hommes Modernes, Elevie est un patch en silicone pouvant “se coller” sur un verre à vin. Une fois cette opération effectuée, ce dernier aurait la faculté, en quelques minutes, de transformer “un piquette” en un vin rouge acceptable. ”Une fois placé sur un verre, il serait capable de condenser différentes longueurs d’ondes sur le spectre électromagnétique en ondes infrarouges”, comme nous l’explique Les Hommes Modernes. Autrement dit, ce patch permettrait, grâce à son action, de favoriser la maturation du vin en provoquant un contact rapide entre les molécules contenues dans le vin …  Au final, on pourrait améliorer, même de façon minimale, le goût et les qualités de notre vin. Alors révolution ou simple gadget, je vous laisse vous faire votre propre opinion … En tout cas sachez que l’Elevie n’est pas encore en vente, ses créateurs tentent actuellement de collecter des fonds, via le site Kickstarter, pour mener à bien leur projet. Si cela fonctionne, il pourrait alors bientôt voir le jour, et serait vendu 38$. Affaire à suivre …

    Découvrir le projet sur Kickstarter

     

     

     

     

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    (CF :Vitisphère)

     

     

    Champagne : Krug invente l’oenotourisme mémoriel de luxe

     

     

    Champagne : Krug invente l’oenotourisme mémoriel de luxe

     

    Le 25 septembre, Sotheby’s New York organise une vente aux enchères d’un voyage pour 4 personnes à la rencontre de l’univers de la Maison Krug. Durant deux jours, cette expérience mènera les participants à déguster une des quatre bouteilles de Krug Private Cuvée 1915 qui reposent dans les caves de la maison ; une façon très élégante de se souvenir de la Première Guerre mondiale. Cette dégustation qui s'intègre dans une verticale de millésimes rares, aura lieu durant les deux jours du voyage où les visiteurs, accueillis par Olivier Krug, actuel directeur de la Maison et sixième génération de la famille, pourront également découvrir de manière privilégiée la Maison et ses vignobles ainsi que quelques hauts lieux de la gastronomie et de l’histoire de Reims. Le prix de départ de l'enchère pour cette escapade unique : 15 000 dollars.

     

     

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    (CF : La revue du vin de France)

     

     

    Cinéma : Premiers crus, un film qui valorise le vin

    "Premiers crus", le film de Jérôme Lemaire pour lequel notre collaborateur Guillaume Baroin a joué le rôle de conseiller technique, sort dans les salles obscures mercredi 23 septembre. Malgré quelques lourdeurs dans le scénario, on passe un bon moment en compagnie de Gérard Lanvin, Jalil Lespert, ou Alice Taglioni, et cerise sur le gâteau, le vin y est valorisé. Par Fabien Humbert

     

    Cinéma : Premiers crus, un film qui valorise le vin

     

     

    Charlie Maréchal, alias Jalil Lespert, est un critique de vin star, dont les notes sont attendues avec anxiété par les vignerons. Il est au fait de son succès mais semble désabusé, insatisfait, comme hors sol dans ce Paris des grands restaurants et des grands hôtels où il s’est exilé depuis quinze ans.

    Son père François Maréchal, incarné par Gérard Lanvin, vit lui aussi une crise d’identité. Depuis que sa femme l’a quitté 5 ans auparavant, ce vigneron bourguignon laisse ses vignes dépérir et la qualité de ses vins s’en ressent. Il est bien aidé par le mari de sa fille, jouée avec justesse par la revenante Laura Smet, mais son gendre n’est pas taillé pour s'occuper seul du domaine.

    Le père et le fils sont brouillés, et la famille éclatée, mais Charlie décide de laisser le costume de critique pour enfiler les bottes de vigneron pour tenter de redresser le domaine familial et le sauver de la faillite.

    UNE INTRIGUE UN PEU CONVENUE

    Le combat de Charlie est semé d’embûches, mais l’intrigue est trop prévisible pour que l’on se laisse vraiment prendre par ses péripéties. Le personnage de vigneron bourru, un rien dépressif et quelque peu caricatural de Gérard Lanvin plombe la première partie du film, car son refus de toute main tendue et son acharnement à mettre des bâtons dans les roues de son fils sont d’abord incompréhensibles. Ce n’est que lorsque ses motivations profondes sont enfin révélées qu’il devient véritablement intéressant.

    Alors que le film était jusqu’alors à l’image des problèmes de ses personnages, c’est à dire pesant, il devient plus léger, flirtant à plusieurs reprises avec la comédie pure. Notamment lorsque François Maréchal, le Bourguignon mal rasé et mal attifé, renvoie dans leurs pénates une armada de Bordelais bien lisses en costumes cravates, venus lui acheter son stock de vin. Ou lorsqu’à deux reprises Charlie annule les vendanges au dernier moment car il pressent que ses raisins ne sont pas mûrs.

    Mais plus qu’une comédie, "Premiers crus" est d’abord un film sur les difficultés de la transmission, la jeune génération devant faire leurs preuves pour satisfaire des parents qui ne laissent rien passer.

    LE VIGNOBLE À L'HONNEUR

    Dans ce film de Jérôme Lemaire, le vignoble est un personnage à part entière. Les images de vignes, tournées en Bourgogne et en Saône-et-Loire sont majestueuses. Deux bâtiments iconiques de la Bourgogne sont utilisés à bon escient par le réalisateur : il s’agit du Clos Vougeot, où Charlie organise la soirée de lancement de son guide, et le château de Gevrey-Chambertin.

    À travers le duel entre les deux générations, la montante et celle qui rechigne à passer la main, se joue aussi un combat entre deux visions de la viticulture. L’une incarnée par François Maréchal est héritée des années 1970 et prône l’usage du tracteur, la toute puissance des laboratoires d’œnologie, ou l’élevage en cuves inox thermo-régulées, l’autre symbolisée par Charlie se veut moderne, mais prône le retour aux techniques d’antan comme le labour à cheval ou encore la vinification en amphores.

    Si les amateurs éclairés n’apprendront rien sur la vie des vignerons ou la façon de faire le vin, ce film qui s’adresse d’abord au grand public a le mérite de parler du vin de façon pédagogique et positive. Le film est ainsi émaillé de nombreuses scènes où les personnages goûtent le vin et y prennent du plaisir, mettant ainsi l’accent sur la dégustation et l’élaboration du nectar.


    > Premiers crus
    Réalisé par Jérôme Lemaire
    Avec Jalil Lespert, Gérard Lanvin, Alice Taglioni, Laura Smet
    En salle le 23 septembre 2015

     

     

     

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    CF : La revue du Vin de France)

     

     

    La neige, alliée surprenante de la viticulture finlandaise

    Kaarlo Nelimarkka, dynamique septuagénaire finlandais, n'est pas peu fier d'être à la tête de ce qu'il considère être le vignoble le plus septentrional du monde.

     

     La neige, alliée surprenante de la viticulture finlandaise

     

    Kaarlo Nelimarkka (www.sundomwine.fi), dynamique septuagénaire finlandais, n'est pas peu fier d'être à la tête de ce qu'il considère être le vignoble le plus septentrional du monde. Cultiver de la vigne à Vaasa, à 400 kilomètres au sud du cercle polaire, est un défi quotidien dont il dévoile volontiers les secrets.

    La neige est le plus précieux d'entre eux. Grâce à ses propriétés isolantes, elle protège les sarments et les empêche de geler quand les températures descendent à - 36 degrés en hiver. C'est donc plutôt le soleil qui l'inquiète.

    "Les vrais problèmes, ce sont les étés trop courts et les rayons de soleil trop puissants au printemps qui peuvent faire exploser les bourgeons, même quand le sol est encore gelé", explique cet ancien fonctionnaire municipal de 74 ans.

    "UN VIN AIMABLE ET BIEN ÉQUILIBRÉ"

    Les bonnes années, il peut produire jusqu'à 400 bouteilles dans les trois couleurs : blanc, rosé, rouge.

    C'est en combinant les cépages de Madeleine Angevine, Gewurztraminer et de Solaris qu'il a créé sa spécialité, le "Sundom White", un vin qu'il qualifie de "lumineux".

    Hannu Hokka, oenologue amateur et ancien expert auprès d'Alko, l'entreprise publique qui gère le monopole de vente de boissons alcoolisées, est enthousiaste. "Le vin est aimable et bien équilibré, pour accompagner des salades ou des écrevisses. Si je n'avais pas été au courant, je n'aurais jamais deviné qu'il venait d'un petit producteur finlandais", confie-t-il.

    LA BUREAUCRATIE EUROPÉENNE L'A DISSUADÉ DE FAIRE CARRIÈRE DANS LE VIN

    Rares sont en effet les viticulteurs en Finlande, un pays où bière et vodka restent les boissons nationales: la première représente encore près de 50% de tout l'alcool bu en Finlande, même si la part du vin a sensiblement augmenté au cours des deux dernières décennies, passant de 11% en 1995 à 19% en 2014.

    Pétillant fonctionnaire, Kaarlo Nelimarkka avait bien espéré faire sa carrière dans le vin. Mais la bureaucratie européenne l'en a dissuadé. En dépit de tous ses efforts, le vin de Sundom ne peut aujourd'hui prétendre à cette appellation car la Finlande ne figure pas sur la liste des régions productrices de vin établie par l'Union européenne.

    Pour couronner le tout, M. Nelimarkka ne peut pas vendre ses bouteilles, monopole public de vente oblige. Alors pour contourner cette interdiction et continuer à cultiver son hobby, le retraité organise des visites payantes de son vignoble pour les curieux qui se terminent par une dégustation de vin...

    SA PROPRE MÉTHODE POUR PROTÉGER LES VIGNES DU FROID

    Tout a commencé au milieu des années 70. "En 1975, ma femme avait commandé aux Pays-Bas des bulbes de tulipes auprès d'une société qui faisait aussi la promotion de sarments. J'en ai commandé un et il s'est avéré qu'il s'agissait de pinot noir, l'une des variétés les plus difficiles à cultiver. J'ai donc dû apprendre", se rappelle-t-il.

    Il se souvient encore de sa surprise quand il a ouvert le paquet qui contenait ce qu'il a pris pour une tige mais était en fait une marcotte, une branche qui doit être enterrée pour prendre racine. "Les vingt premières années, j'ai lu tous les manuels, j'ai suivi les instructions à la lettre mais j'échouais à chaque fois".

    À force de persévérance, après maints tâtonnements et de nombreux échecs, l'autodidacte a mis en place sa propre méthode pour protéger ses vignes du froid. Par exemple, il a vite renoncé à cultiver des vignes à mi-hauteur et les taille à moins de 30 centimètres avant l'hiver.  

    Il empile aussi des pierres qui conservent la chaleur aux pieds des vignes pour les protéger du froid et de l'humidité et les emballe partiellement dans une bâche en plastique pendant l'hiver.

    PLUS DE SOLEIL QU'EN SICILE

    Pendant l'été, le soleil de minuit vient à la rescousse, avec à la clé jusqu'à 20 heures de lumière par jour. Selon les calculs du viticulteur amateur, il y a en moyenne 30 jours de luminosité supplémentaires dans son vignoble que dans le sud de l'Italie. 

    Mais cet été, la nature lui a offert quelque chose dont il se serait bien passé: un excès de pluie. Alors que le sud de l'Europe a souffert de vagues de canicules, la Finlande a connu les mois de juin et de juillet les plus froids depuis 50 ans, avec des averses presque quotidiennes.

    Il espère que le retour du soleil et de la chaleur à la fin de l'été pourra sauver sa récolte. Il commencerait alors les vendanges début octobre, un peu plus tard que d'habitude. Ensuite, le vin fermentera dans de grands pichets en verre et non pas dans les tonneaux en bois traditionnels car M. Nelimarkka trouvait le processus trop difficile. Dans son pays, il fait figure d'original.

     

     

     

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    (CF : La revue du Vin de France)

     

    Loi Evin : le Sénat distingue publicité et information sur le vin

     

    Le Sénat a modifié mardi 15 septembre la loi Evin en établissant, contre l'avis du gouvernement, une distinction entre la publicité sur les boissons alcooliques et l'information œnologique.

     

    Le Sénat a modifié mardi la loi Evin en établissant, contre l'avis du gouvernement, une distinction entre la publicité sur les boissons alcooliques et l'information œnologique.

    Une très large majorité de 287 sénateurs ont approuvé un amendement en ce sens déposés par Roland Courteau (PS). Gérard César (Les Républicains, LR), Philippe Adnot (non inscrit), René-Paul Savary (LR) et Jean-Claude Requier (RDSE, à majorité PRG) avaient déposé des amendements similaires.

    En revanche 33 sénateurs ont voté contre, dont Aline Archimbaud (Écologiste) et Laurence Cohen (Communiste, républicain et citoyen, CRC).

    "REDOUTABLE CARCAN"

    "La loi Evin a encadré la publicité sur les boissons alcooliques sans en donner une définition claire. Face à ce vide, les juges se sont substitués au législateur pour la définir", a plaidé Roland Courteau.

    "Cela constitue un redoutable carcan pour l'information journalistique et oenotouristique qui peut conduire les journalistes à s'autocensurer et qui peut avoir de graves conséquences sur le développement, par exemple de l'oenotourisme", a ajouté le député socialiste de l'Aude. Il a appelé ses collègues à "apporter une clarification à la législation existante, distinguant d'une part, publicité et, d'autre part, contenu journalistique, informatif, tels que les reportages et donc de corriger l'insécurité juridique actuelle".

    DOIT ÊTRE APPROUVÉ À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

    Au nom des 50.000 morts par an dus à l'alcool et à leurs familles, la ministre de la santé Marisol Touraine s'est opposée à ces amendements. "La publicité pour le vin n'est pas interdite, elle existe", a-t-elle souligné en brandissant de son banc plusieurs exemples. "Il y a un équilibre dans la loi Evin qui permet de développer l'œnologie, et je défends cet équilibre", a-t-elle ajouté en soulignant le paradoxe de voter ces amendements dans le cadre d'une loi santé.

    Pour que cet amendement entre en vigueur, il doit également être approuvé à l'Assemblée nationale.

    Le Parlement avait déjà voté un amendement similaire dans le cadre de la loi Macron, mais il avait été retoqué par le Conseil constitutionnel.

     

     

     

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