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Par cave_coupe_dor le 21 Septembre 2017 à 10:50
(CF : La revue du vin de France)
Vendanges 2014
Le bilan des vendanges 2014 est fortement contrasté selon les régions viticoles françaises. Avec plus de 45 millions d'hectolitres produits, le niveau de récolte reste dans la moyenne malgré un climat capricieux.
Avec un printemps chaud, un été frais et humide et des orages de grêle, le millésime 2014 n'a pas été de tout repos. Grâce à un mois de septembre globalement chaud et sec, les vignerons ont cependant pu vendanger au moment le plus opportun, sans maladie de la vigne.
Le bilan est contrasté selon les régions viticoles. Les vignobles de Bordeaux, de Bourgogne, du Beaujolais et des Côtes-du-Rhône opèrent une belle récolte en quantité et en qualité, après plusieurs années moroses.
En revanche, le Languedoc-Roussillon accuse une baisse de 10% de ses rendements, due aux épisodes de grêle qui ont provoqué des pertes s'élevant à 40% dans certains vignobles. L'Alsace, avec 1 millions d'hectolitres, s'attendait également à une meilleure récolte.
Cela n'a pas empêché la France d'avoir le meilleur rendement au monde en 2014, avec plus de 45 millions d'hectolitres produits. "Si la France retrouve son premier rang mondial, c'est surtout parce que les récoltes des concurrents, Italie et Espagne notamment, sont en baisse", analyse le président des Vignerons coopérateurs de France. L'Italie constate en effet sa plus faible récolte depuis 1950, avec 41 millions d'hectolitres vendangés.
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Par cave_coupe_dor le 9 Septembre 2017 à 10:28
(CF : La revue du vin de France)
Le vin le plus vieux du monde vient-il d'Italie ?
Le vin le plus vieux de monde pourrait bien être italien : une équipe de chercheurs vient en effet de découvrir sur la côte ouest de la Sicile des traces de raisin fermenté remontant à 4.000 ans avant notre ère.
"Lorsque nous avons publié notre article, nous n'imaginions pas qu'il pourrait s'agir du vin le plus vieux jamais découvert mais les informations qui nous parviennent nous portent à croire que c'est peut-être le cas", explique Enrico Greco, chimiste à l'Université de Catane (Sicile).
Le scientifique fait partie du groupe international de chercheurs, coordonné par l'archéologue italien Davide Tanasi (de l'Université de la Floride du sud), à l'origine de la découverte publiée dans la revue Microchemical Journal.
DES JARRES DÉCOUVERTES DANS UNE GROTTE
L'équipe a étudié des résidus contenus dans des jarres découvertes dans une grotte située sur le mont Kronio, près d'Agrigente, "probablement un site votif où l'on apportait des offrandes à des divinités", explique Enrico Greco. "Le fait que ces poteries se trouvent dans une grotte leur a évité l'ensevelissement, ce qui a permis à leur contenu de se conserver, même s'il s'est solidifié au fil des siècles", précise-t-il.
Plusieurs techniques d'analyse combinées, dont l'une par résonance magnétique nucléaire, ont révélé une présence importante d'acide tartrique, l'acide le plus abondant des acides du raisin. "Nous avons exclu que cela puisse être des résidus gras dérivés de viande ou d'huile et, comme il n'y avait pas de traces de graines ou de peau de raisin, nous en avons déduit qu'il s'agissait de raisin fermenté", poursuit M. Greco.
QUATRIÈME MILLÉNAIRE AVANT J.-C.
Après l'analyse du contenu par les chimistes, les archéologues ont procédé à la datation du contenant en comparant les poteries à d'autres vases provenant de sites voisins.
Selon leurs conclusions, celles-ci remonteraient aux environs du 4e millénaire avant J.C, soit 3.000 ans plus tôt que les premières traces de viticulture répertoriées en Italie, plus précisément en Sardaigne.
Quant à savoir s'il s'agit du plus vieux vin du monde, les scientifiques restent prudents. "Il y a eu des découvertes datant de la même époque en Arménie, mais il semble qu'il s'agisse de breuvage issu de la fermentation de grenade et non de raisin", indique Enrico Greco. "Il existe aussi des attestations plus anciennes en Chine de fermentation de riz, mais seulement sous forme de représentations", conclut-il.
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Par cave_coupe_dor le 30 Août 2017 à 10:25
(CF : La revue du vin de France)
Vingt diplômes pour réussir dans le commerce du vin
Les formations qui préparent aux métiers du commerce du vin et des spiritueux n’ont jamais eu autant la cote ! Voici quelques clés pour choisir la bonne école ou la bonne université et faire la carrière de vendeur dont vous rêvez.
Produit culturel, le vin est aujourd’hui à la mode. Depuis une dizaine d’années, son commerce est devenu particulièrement florissant. Cette bonne santé économique attire de nombreux étudiants qui voient désormais dans la filière vin un très séduisant débouché professionnel. Et comment leur donner tort ! En 2015, la France a exporté pour 8 milliards d'euros de vin et 3,7 milliards d'euros de spiritueux.
Il existe aujourd’hui de nombreux diplômes dédiés au commerce du vin dans l’Hexagone et ces formations drainent de plus en plus d’étudiants français. "Depuis 2007, on observe que la filière s'est commercialement structurée et que, dans le même temps, le vin est devenu un produit séduisant pour les étudiants français", analyse Jacques-Olivier Pesme, directeur de la Kedge Wine & Spirit Academy.
Et devant une telle demande, la concurrence s'accentue depuis cinq ans et les écoles de commerce créent sans cesse de nouveaux diplômes. En 2014, La RVF avait comptabilisé une quinzaine de formations. En 2017, elles sont une cinquantaine ! La RVF a donc enquêté et livre ici une sélection de vingt formations commerciales sur le vin, du bac+2 au niveau master 2, reconnues par les professionnels et de haut niveau.
>> VOIR LE TABLEAU COMPARATIF DES FORMATIONS DU VIN
>> TÉLÉCHARGER LA SÉLECTION DE DIPLÔMES DE LA RVF EN VERSION EXCEL
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Par cave_coupe_dor le 9 Août 2017 à 10:41
(CF : Vitisphère )
Retour vers la viticulture originelle à la Cité du Vin
Proposant de remonter à l’aube de la civilisation vinicole, l’exposition met en scène des récipient en terre cuite pour le moût (deuxième et premier siècles avant Jésus-Christ, une statuette en bronze d’un Tamada, ou maître de cérémonie (septième-sixième siècle av. JC), ainsi que des fragments de vaisselle en argile comportant des traces d’acide tartrique (sixième millénaire av. JC). - crédit photo : Musée National de Géorgie
Invité d’honneur, le « plus vieux vignoble au monde » montre aux visiteurs bordelais les traces des premières vinifications connues, datant d’il y a 8 000 ans.
Ce 31 juillet, la Cité du Vin ouvre sa première exposition temporaire dédiée à un vignoble. Après s’être penché sur sa propre construction (avec une carte blanche à Isabelle Rozenbaum) et la construction sociale des cafés avec « Bistrot ! De Baudelaire à Picasso », le pôle œnotouristique bordelais expose la « Géorgie, berceau de la viticulture » jusqu’au 4 novembre prochain.
« Sous un angle culturel et civilisationnel », le parcours propose une découverte des premiers objets liés à la culture de la vigne et à la fabrication du vin. Certains datant du sixième millénaire avant notre ère.Cette exposition thématique traite donc des « racines de la viticulture géorgienne », mais également des liens du vin géorgien avec les royaumes qui se sont succédé (notamment de Colchide et d’Ibérie), ainsi que la place du vin dans les croyances religieuses (sans se limiter à l’ère chrétienne) et dans la vie quotidienne (notamment le marani, ou cave d’une maison, qui renferme des qvevris, ou cuves enterrées en terre cuite).
Pays hôte
En tant que pays invité honneur, la Géorgie finance à 100 % l’exposition qui lui est dédiée (par son ministère de l’Agriculture). Et lorsqu’un visiteur achète un billet pour le parcours permanent, il aura en prime un accès gratuit au dispositif temporaire. Cette exposition sera d’ailleurs accompagnée de conférences, dégustations, spectacles… La république caucasienne souhaitant se repositionner comme une nation viticole, après que sa réputation ait été malmenée par la production intensive du régime soviétique, et récent le boycott russe.
La Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin a actuellement tissé 47 partenariats avec des régions viticoles dans le monde. Quatre niveaux sont proposés : fournisseur de vins pour des animations de dégustation et le bar à vins du Belvédère, participation aux conférences « jeudi du vin », organisation de week-ends dédiés à leur terroir, et au sommet le statut de pays invité (avec une exposition culturelle pendant trois mois).
L’exposition se penche également sur la place sociale du vin en Géorgie dans les périodes plus récentes. Comme cette photo de qvevri prise par Dimitri Ermakov (XIX-XXe siècle). Crédit : Musée National de Géorgie
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Par cave_coupe_dor le 26 Juillet 2017 à 11:37
(CF : la revue du vin de France)
Dix Tequilas hors classe, le meilleur du Mexique
Loin des tables baignées de soleil où certains jouent le shot de tequila à grand renfort de sel et de citron vert, les puristes s’extasient sur les tequilas d’auteur qui revendiquent avec force leurs terroirs et leur vieillissement maîtrisé.
La tequila est un spiritueux d’agave bleu tequilana weber, une plante grasse nécessitant six à huit ans pour arriver à maturité et dont le cœur (la piña) est récolté à la main. Protégée par une AOC depuis 1974, elle est produite au Mexique et peut être blanco (non vieillie), reposado (vieillie entre deux mois et un an en fûts de chêne), añejo (plus d’un an), ou extra añejo (plus de trois ans).
Le vieillissement s’effectue alors dans des fûts scellés, généralement d’anciens fûts de bourbon. Attention à ne pas confondre mixto et 100 % de agave. Cette dernière tequila est fabriquée exclusivement avec de l’agave bleu, tandis que la première contient une partie (jusqu’à 49 %) de sucres exogènes (canne, maïs, etc.). Les dix cuvées présentées ici appartiennent à la famille premium des 100 % de agave. Elles sont à déguster à 14° C dans un verre allongé et resserré. L’agave y exprime toute sa fraîcheur herbacée, souvent fruitée, finement épicée et parfois minérale, même après le vieillissement.
1 - LA FORTALEZA
Blanco, 40 %
L’agave bleu récolté à pleine maturité a été cuit au four, puis écrasé par une tahona, cette roue en pierre de lave de deux tonnes qui donne un caractère plus épicé à la tequila que la méthode roller mill. Elle subit une double distillation en pot stills en cuivre qui lui confère une structure huileuse aux notes d’agrumes et végétales envoûtantes. À l’agave,
se mêlent l’olive verte, la fève tonka et le basilic. En finale, la fleur d’oranger est relevée par le poivre noir.
2 - ARETTE GRAN CLASE SINGLE CASK
Extra Añejo, 38 %
Jaime Orendain a produit cette tequila pleine d’authenticité au caractère éminemment floral et minéral : ardoise et sel que complètent les notes de citron et d’agave bleu. Son vieillissement de plus de trois ans lui donne une trame qui oscille entre le chocolat et l’orange confite. Le tout évolue sur l’eucalyptus, le menthol et la cannelle en finale. Grandiose !
3 - DON FULANO FUERTE
Blanco, 50 %
D’une puissance contenue, cette tequila n’hésite pas à dévoiler sa minéralité et son gras, puis son caractère végétal : fougère ayant subi une influence maritime. Elle évolue sur la poire cuite, puis s’enracine plus profondément dans le sol : ginseng. Étonnante longueur en bouche sur le poivre vert. Vive les blanco à fort degré !
4 - SIETE LEGUAS
Blanco, 40 %
Produite de manière traditionnelle (four en pierre, tahona, distillation en pot stills en cuivre), cette tequila est d’une particulière complexité : fleurs capiteuses, herbe fraîche, agrumes et fruits tropicaux. Son caractère pâtissier ne rentre pas en contradiction avec sa minéralité. En finale, la poire et l’amande jouent leur rôle de détonateur.
5 - DON JULIO 1942
Añejo, 38 %
Fondée en 1942 par Don Julio González-Frausto Estrada, la maison offre en 2002, pour le soixantième anniversaire de la société, une tequila vieillie pendant une période minimale de trente mois en fûts de chêne américain. Son profil frais et pâtissier mêle la menthe poivrée aux fruits rouges et tropicaux, la cannelle et la cardamome à la vanille Bourbon. Exceptionnelle en accords gastronomiques (agrumes, épices, cacao…) !
6 - JOSÉ CUERVO RESERVA DE LA FAMILIA
Extra Añejo, 38 %
Lancée en 1995 pour célébrer le bicentenaire de la licence de distillation accordée au fondateur de la marque, cette cuvée très traditionnelle a été l’une des premières tequilas extra añejo vieillies en fûts de chênes américain et français. Incontournable !
7 - HERRADURA SELECCION SUPREMA
Extra Añejo, 40 %
49 mois en fûts de chêne américain, probablement d’anciens fûts de Jack Daniel’s puisque le groupe américain Brown Forman est le propriétaire de ces deux distilleries. Un vieillissement parfaitement maîtrisé. Fraîcheur et finesse sont au rendez-vous. Un modèle du genre !
8 - TAPIATIO
Añejo, 38 %
La famille Camarena, propriétaire de la distillerie La Alteña à Arandas, produit des tequilas 100 % dont la réputation n’est plus à faire : Tapatio, El Tesoro de Don Felipe ou encore Excellia, une gamme vieillie en anciens fûts de sauternes pour le compte de la maison française EuroWineGate. Une grande añejo qui a su conserver la fraîcheur d’une blanco.
9 - GRAN PATRON PLATINUM
Blanco, 40 %
Produite à partir d’agaves bleus cultivés à 2 000 mètres d’altitude dans la région de Los Altos dont le jus est extrait pour moitié par la méthode traditionnelle tahona, cette tequila est distillée trois fois en pot stills de cuivre avant d’être vieillie deux mois en fûts ouverts puis filtrée : tout en subtilité, cette tequila très délicate mêle les notes d’agave bleu au citron et la carambole au poivre blanc.
10 - CALLE 23
Blanco, 40 %
Créée par la Française Sophie Decobecq, expatriée et experte en fermentation de jus d’agave, cette tequila 100 % agave affiche un prix attractif. Idéal pour découvrir le style fruité cuit et épicé de Los Altos en dégustation ou en cocktail.
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Par cave_coupe_dor le 22 Juillet 2017 à 10:52
(CF : Terre de vins )
Champagne : les tendances chez les Vignerons Indépendants ?
Plus de 80% des champagnes sont des bruts sans année (appelés du mot peu glamour de BSA) mais quelques catégories de champagne, voire des niches, tendent à se développer. Les Vignerons Indépendants de Champagne ont fait récemment le point sur les nouvelles attentes des consommateurs.
Les rosés d’abord suivent la mode du rosé en général qui n’est d’ailleurs plus une mode mais qui s’installe depuis une quinzaine d’années, autant pour les vins tranquilles que pour les bulles. Ils portent clairement la croissance du champagne et dépassent désormais les 10% du total – 2016 était à nouveau une année record. En Champagne, on trouve principalement des rosés d’assemblage issus de vins blancs et de vins rouges obligatoirement d’appellation champenoise (Coteaux Champenois). Faut-il rappeler que la Champagne est la seule appellation d’origine française à permettre d’élaborer du rosé en mélangeant du vin blanc et du vin rouge. Il existe également des rosés de saignée, plus rares et délicats, issus de la macération de la pulpe et de la peau du raisin avec le jus.
Que le vin
Le champagne extra-brut (à moins de 6g/l.) semble aussi profiter d’un bel engouement depuis quelques années même si il n’a représenté que quelques dizaines de milliers de bouteilles pendant longtemps ; aujourd’hui encore il ne dépasse pas les 150 000 bouteilles par an déclarées, sachant que toutes les bouteilles extra-brut ne sont pas estampillées en tant que tel. Il affiche un faible dosage de la liqueur d’expédition rajoutée avant le bouchage de la bouteille, inférieur à 6 g./ litre. Entre 0 et 3 g., il peut s’appeler Brut Nature, Non Dosé ou Dosage Zéro. « La catégorie s’est développée grâce à une meilleure maturité des raisins, favorisée par le réchauffement climatique et un soin plus attentif à la vigne, explique Christine Scher-Sévillano (champagne Piot-Sévillano). Le dosage a parfois servi à masquer les défauts du vin et une acidité excessive mais aujourd’hui, il met avant tout en valeur le vin ». On retrouve parfois des extra-bruts dans les cuvées de prestige, également en développement même si il n’existe pas de définition précise de cette catégorie (moins de 5% des expéditions mais plus de 16% en valeur).
Meunier, tu te réveilles….
Autre tendance, le pinot meunier autrefois appelé morillon taconé, qui réapparaît de plus en plus sur les étiquettes. Très présent dans la vallée de la Marne, il tend à se faire une nouvelle place au soleil champenois après avoir été longtemps le cépage mal aimé, à côté du chardonnay et du pinot noir dits nobles. Il n’est pas autorisé dans les villages classés « grands crus » de Champagne « mais des grandes maisons comme Krug et Bollinger l’utilisent depuis longtemps dans certaines cuvées sans toujours l’avouer » reconnaît le sommelier Philippe Faure-Brac. On lui redécouvre aujourd’hui des vertus d’aromatique et de rondeur dans un assemblage mais il est élaboré également en monocépage. Le pinot meunier, appelé ainsi à cause de son feuillage blanc qui fait penser à de la farine, ne représente plus que 32% du vignoble, moins que le pinot noir mais plus que le chardonnay. Il est par ailleurs moins productif, plus sensible à la pourriture et nécessite davantage de soins.
Du bois à la cuve… au bois
Sur les étiquettes des cuvées de prestige, s’affiche également de plus en plus la mention « vieilli en fûts de chêne ». Les fûts de 250 l. utilisés pendant des décennies pour le vieillissement du champagne ont été détrônés au XXème siècle par la cuve inox même si des maisons comme Bollinger et Billecart Salmon les ont toujours pratiqué pour une partie de leurs assemblages, explique le sommelier Philippe Faure-Brac. La nouvelle génération fait beaucoup d’essais en foudres et demi-muids Il ne s’agit pas d’obtenir des arômes trop boisés mais d’apporter davantage d’épices, de fruité, de rondeur et d’équilibre aux vins, notamment aux pinots. Ça les complexifie »…
Accords mets-vins
Les champagnes rosés peuvent accompagner des noix de Saint-Jacques poêlées, un magret de canard, un tartare de saumon, un dessert aux fruits rouges. Le champagne extra-brut, caractérisé par une plus grande vivacité et une belle fraîcheur, s’harmonise avec un plateau d’huitres ou de fruits de mer, des sushis, un homard grillé. Les cuvées vieillies en fûts de chêne peuvent s’essayer sur un risotto à la truffe, des ris de beau, un fromage comme un chaource, un moelleux aux marrons glacés… Le pinot meunier peut se marier à un poisson à la crème, un chèvre frais, une brochette de fruits….
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Par cave_coupe_dor le 18 Juillet 2017 à 10:43
(CF : idealwine)
Les 13 cépages à Châteauneuf, mythes ou réalité ?
Selon les règles établies par l’appellation Châteauneuf du Pape 13 cépages peuvent entrer dans la composition des vins. Pourquoi tant de variétés, et quelle est leur utilité ?
Carte de visite de l’appellation, mais aussi un peu carte postale, les fameux 13 cépages – rouges ou blancs – autorisés pour produire du Châteauneuf-du-Pape rouge sont : en rouge, le grenache, la syrah, le mourvèdre, le cinsault, le muscadin, le vaccarèse, la counoise, le terret noir, et, en blanc, le picpoul, la clairette, la roussane, le bourboulenc et le picardan. Le grenache est très dominant dans l’ensemble des domaines (les 2/3 environ), suivi du mourvèdre et de la syrah. Les dix autres cépages étant, soit absents, soit présents en quantité très réduite, jouant un peu le rôle du “sel et poivre” du vigneron. Au-delà du folklore, les 13 cépages n’avaient évidemment pas été choisis par hasard. Leurs caractéristiques se complètent et s’équilibrent, en particulier en matière d’acidité et d’alcool. Et il s’agit de tout sauf d’un hasard si plusieurs cépages blancs sont autorisés dans les vins rouges : leur fraîcheur naturelle peut équilibrer le côté facilement opulent du grenache. Il faut également avoir à l’esprit que ces différents cépages étaient traditionnellement complantés au sein d’une même parcelle et qu’ils étaient vendangés en même temps, avec, souvent, de légers décalages de maturité ce qui pouvait donner plus de fraîcheur et moins d’alcool aux vins. Au fil de la modernisation du vignoble, cette tradition ne s’est pas perdue, mais son influence s’est nettement réduite.
Aujourd’hui, face aux problèmes que pose l’évolution climatique observée ces dernières années, tels que les degrés alcooliques record enregistrés aujourd’hui bien plus souvent qu’autrefois, l’utilisation de multiples cépages peut constituer un début de réponse. Faut-il augmenter la part du mourvèdre ? Faut-il encourager le retour à une complantation plus systématique ? Difficile d’avoir une réponse évidente, mais plusieurs vignerons de pointe se posent les mêmes questions et cherchent aujourd’hui, en les testant, des solutions qui ne donneront malheureusement leurs réponses que dans quelques années…
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Par cave_coupe_dor le 18 Juillet 2017 à 10:33
(CF : Terre de Vins)
Lyon Tasting : le compte à rebours est lancé
J-3 mois ! Les 14 et 15 octobre prochains le Lyon Tasting. Cent propriétés vous donneront rendez-vous au Palais de la Bourse de Lyon, pour deux jours de dégustation.
SUIVEZ CE LIEN POUR RÉSERVER VOS PLACES
Pour la première fois, « Terre de Vins » exporte cette prestigieuse formule à Lyon, les 14 et 15 octobre prochains. La Capitale des Gaules accueillera, au sein du Palais de la Bourse, la première édition de Lyon Tasting. Le principe est le même : un site d’exception, une centaine d’exposants de très haut niveau, des ateliers en partenariat avec Inter Rhône, des Master Classes (3 consacrées à Condrieu, Saint-Joseph, Côte-rôtie ; 1 consacrée à la Bourgogne, 1 consacrée au COgnac, 1 consacrée aux verres Riedel et à l’importance des contenants), des surprises, et plusieurs milliers de visiteurs attendus en deux jours. A un détail près, et d’importance : pour Lyon Tasting ce sont les vignobles de l’axe Chablis-Avignon qui sont à l’honneur, à savoir la Bourgogne, le Beaujolais et la Vallée du Rhône. Les autres régions (Bordeaux, Champagne, etc.) font office d’invités d’honneur dans ce bel événement.
Plus qu’un événement autour de la dégustation, Lyon Tasting convie les visiteurs à des découvertes inédites, des rencontres avec les propriétaires, des dégustations hors du commun, pédagogiques ou prestigieuses, ponctuées d’interventions artistiques (musique, opéra)… Capitale de la gastronomie, Lyon devient ainsi l’écrin des grands vins, patrimoine français jalousé, et rend ces grands vins accessibles à tous pendant deux jours.
Plus de détails vous seront donnés dans les semaines à venir, en attendant voici les informations pratiques, le lien vers la billetterie et la liste des exposants. Rendez-vous en octobre !
Informations pratiques
Lyon Tasting
Palais de la Bourse de Lyon (69002)
Samedi 14 octobre de 10 à 19 heures
Dimanche 15 octobre de 10 à 18 heures
25€ le pass journée (samedi ou dimanche)
27€ le pass journée + abonnement d’un an à Terre de vins (6 numéros)
35€, le pass deux jours + abonnement d’un an à Terre de vins (6 numéros)Liste des exposants
BEAUJOLAIS
Henry Fessy – Brouilly
Château du Chatelard – Fleurie
Château de l’Hestrange – Beaujolais-villages
Château des Bachelards – Fleurie
Oedoria Beaujolais
Ferraud père et fils – Moulin-à-vent
Domaines Dominique Piron – Morgon
Château du Moulin à vent – Moulin-à-vent
Château de Lacarelle – Beaujolais-villages
Les vins Georges Duboeuf – Brouilly
Château des Ravatys – Brouilly
Les vins Aujoux – Morgon
Maison Jean Loron – Moulin-à-vent
Château de Pierreux – Brouilly
Mommessin – Morgon
Domaine du Clos des Garands – Fleurie
Domaine Labruyère – Moulin-à-vent
Domaine Dubost et fils – Moulin-à-vent
Château de Bluizard – Côte-de-brouilly
Château Thivin – Côte-de-brouilly
Domaine Louis-Claude Desvignes – Morgon
Domaine Lathuilière Gravallon – Morgon
Domaine Amaury – Beaujolais
Château Moulin Favre – Beaujolais
Domaine de la Pirolette – Saint-AmourBOURGOGNE
Domaine Chanson – Chassagne-Montrachet 1er cru les Chenevottes
Maison Jean Marc Boillot – Puligny-Montrachet
Domaine Louis Moreau – Chablis
Bouchard père & fils – Beaune premier cru
Château de Fuissé – Saint-veran
Domaine Faiveley – Mazis-chambertin grand cru
Henri de Villamont – Bourgogne
Maison Louis Latour – Bourgogne
Château de Chamirey – Domaine des Perdrix – Mercurey 1er cru
Château de Pommard – Pommard
Domaine Laroche – Chablis
Maison Champy / Maison Brocard – Bourgogne / ChablisRHÔNE
Les vins de Vienne – Collines rhodaniennes
Cave de Tain – Crozes-Hermitage
Domaine de Longue Toque – Gigondas
Clos de l’Oratoire des Papes – Châteauneuf-du-Pape
Château de Brotte – Châteauneuf-du-Pape
Pierre Amadieu – Gigondas
Château de la Gardine – Châteauneuf-du-Pape
Chapoutier – Saint-Joseph
Domaine Tourbillon
Jean-Luc Colombo – Cornas
E.Guigal – Côte Rôtie
Vignobles Mousset-Barrot – Châteauneuf-du-Pape
Ferraton père et fils – Hermitage
Château les Amoureuses – Côtes-du-rhône village
Vidal-Fleury – Côte Rôtie
Domaines Paul Jaboulet aîné – Crozes-Hermitage
Arnoux et Fils
Oenothèque Auvergne-Rhône-AlpesBORDEAUX
Château Clos des Prince – Saint-Emilion grand cru
Château Pindefleurs – Saint-Emilion grand cru
Château Laroze – Saint-Emilion grand cru
Château de Pressac – Saint-Emilion grand cru
Château Rauzan-Ségla – Margaux
Château Sociando-Mallet – Haut-Médoc
Château La Gaffelière – Saint-Emilion grand cru
Château Chauvin – Saint-Emilion grand cru
Denis Dubourdieu domaines – Barsac
Château Lascombes – Margaux
Château Lafon-Rochet – Saint-Estèphe
Vignobles Chanfreau – Listrac-Médoc
Château La Lagune – Haut-MédocCHAMPAGNE
Champagne de Saint Gall
Champagne Moutard
Champagne Besserat de Bellefon
Champagne Albert Beerens
Champagne Ailbin Martinot
Champagne Corentin Breton
Champagne Pietrement-Renard
Champagne Labbe et fils
Champagne Lacuisse frères
Champagne Lemaire père et fils
Champagne Pierre Goulard
Champagne de Marzella
Champagne Pascal LejeuneCOGNAC
DelamainLANGUEDOC
Château de Lastours – Corbières
Domaines Paul Mas – Pezenas
Domaine des Conquêtes – Pays de l’Hérault
Domaine d’Aigues Belles – Languedoc
Laudun Chusclan Vignerons – Côtes du Rhône
Les ambassadeurs de l’aoc Fitou – Fitou
Mas du Novi – Languedoc Grès de Montpellier
Vignobles JeanjeanPROVENCE
Villa Baulieu – Côteaux-d’Aix-en-Provence
Château Font de Broc – Côtes de Provence
La Croix de St Jean – Minervois
Château de l’Aumérade – Côtes de Provence
Cassis Bodin – CassisSAVOIE
Domaine Jean Perrier et fils – Vin de Savoie Chignin-Bergeron
Domaine Ravier Philippe & Sylvain – Vins de Savoie
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Par cave_coupe_dor le 10 Juillet 2017 à 11:04
(CF : Vitisphère)
L'histoire mondiale du vin mise en série
Cet automne, la chaîne Arte diffusera 20 épisodes proposant d'aller à la rencontre des vignobles, dans la continuité de l'attraction proposée par la Cite du Vin depuis un an.
« Aller dans une vingtaine de pays pour huit minutes d'attraction, on s'est rapidement dit que ce n'était pas terrible ! » se rappelle Philippe le Massol, le directeur général de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin, lors de l'avant-première ce 28 juin de la série télévisée des Hommes et du Vin*. Ayant réalisé un tour du monde pour alimenter la Table des Terroirs (exposition permanente de la Cité du Vin), la maison de production bordelaise Grand Angle a lancé un partenariat avec la chaîne Arte pour en tirer également une série.
Vingt épisodes de 26 minutes ont été filmés par sept réalisateurs dans 19 pays (voir encadré pour la liste des vignobles visites). Abusant parfois des prises de vue aérienne, ces documentaires réussissent à mettre en résonance la continuité historique de la culture du vin, le long des siècles et paysages, avec les personnalités rencontrées, à hauteur d'homme. Les belles images assurent la découverte, la connaissance porte la culture résume Guillaume Perez de Grand Angle.
Série d'après-midi
La série sera diffusée en intégralité ce mois d'octobre, chaque après-midi du lundi au vendredi (à 17h35). Il s'agit d'une « série découverte du monde. La curiosité en est le premier moteur, comme pour les séries sur les médecins et habitations du monde » conclut Hélène Coldefy, responsable de programme pour Arte.
* : chaîne franco-allemande oblige, la série se dénomme également Die Wunderbare Welt Wein (soit le merveilleux monde du vin).
19 pays visités
La série des Vignes et des Hommes présentera les vignobles suivant : Afrique du Sud, Allemagne (vallée du Rhin), Argentine (cordillères), Australie, Canada (Grands Lacs), Chili (trois vallées), Chine, États-Unis (Californie), Espagne (Lanzarote), France (Bordeaux et Champagne), Géorgie, Grèce (île de Santorin), Hongrie (Tokaj), Italie (Prosecco), Japon (Koshu), Nouvelle-Zélande, Polynésie, Portugal (Douro) et Suisse (Lavaux).
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Par cave_coupe_dor le 8 Juillet 2017 à 10:28
(CF : Terre de Vins)
Six entreprises de la vallée du Rhône distinguées pour leur offre œnotouristique
Inter Rhône a honoré six entreprises viticoles de la distinction œnotouristique. Il s’agit de la plus haute récompense dans le domaine mise en place par l’interprofession de la vallée du Rhône.
« Les domaines viticoles doivent pouvoir proposer une activité de découverte des vins et du vignoble complémentaire à la dégustation et à la visite de cave » a coutume de dire Michel Chapoutier, le président d’Inter Rhône, l’interprofession de la vallée du Rhône. Depuis plusieurs années, cette dernière a engagé une politique forte en faveur de l’œnotourisme. Elle s’est notamment traduite par la création de la charte de qualité d’accueil « Vallée du Rhône, Terroirs d’accueil ». Elle classe les entreprises adhérentes de une à trois feuilles de vigne suivant les prestations qu’elles proposent. 474 caveaux de dégustation sont aujourd’hui labellisés. « En dix ans, le nombre de caveaux classés trois feuilles, le gage de qualité d’accueil le plus élevé, est passé de 88 à 336 témoignant de la professionnalisation du vignoble et de l’amélioration de l’accueil dans nos entreprises », se félicite Michel Chapoutier.
En 2014, Inter Rhône a mis en place une strate supérieure : la distinction œnotourisme. Seuls les domaines classés « Trois Feuilles » peuvent y prétendre. Pour cela, ils doivent remplir 80% des 32 critères « œnotourisme » définis par l’interprofession. Six entreprises ont décroché ce sésame le 13 juin dernier. Le domaine Saint Julien de l’Embisque à Bollène (84) qui accueille des camping car dans ses vignes en fait partie. Même chose pour Les Vignerons de Beaumes-de-Venise qui déploient une offre très diverse : balade et dégustation, randonnées pique-nique, découverte du terroir à cheval… Le domaine des Bosquets à Gigondas (84) et le château d’Or et de Gueules à Saint-Gilles (30) proposent des parcours de dégustation et des gîtes plein de charme dans les vignes. Le château de la Verrerie, également distingué, organise régulièrement des expositions d’œuvre d’art et effectue de la location de salle pour les séminaires. Dernier lauréat, le caveau de Grignan les Adhémar (26) a créé des formules accords mets et vins et les balades qu’il organise autour du vignoble avec l’office du tourisme. Ces six nouveaux venus portent à 68 le nombre de domaines viticoles qui arborent la distinction œnotourisme.
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